Maudits soient-ils est un roman adolescent que vous trouverez aux éditions Milan. L’autrice Courtney Alameda est une américaine qui consacre à vie à l’écriture de thriller et à la littérature adolescent après avoir été libraire.
Malicia, descendante de la grande famille des Helsing, ceux qui ont traqué Dracula, est tout comme son père une traqueuse chargée d’éliminer les spectres. Ses yeux de tétra et son appareil photo lui permettent de voir et de poursuivre avec sa bande d’amis, Jules, Oliver et Ryder, ces âmes venues hanter et tuer la population. Seulement, une nuit, alors que la chasse est engagée, Malicia va transgresser toutes les règles jusqu’à mettre sa vie en danger ainsi que celle de son équipe. Frappés d’une malédiction, ils n’ont alors qu’une semaine pour délivrer leur corps des chaines d’un paranécrotique avant d’être condamnés à devenir des spectres pour l’éternité.
La couverture m’a beaucoup tenté au départ car j’ai reconnu la signature de la maison d’édition comme pour la couverture de « Photophobia » (voir article ici). Un univers assez glauque qui m’a fait penser à une version moderne de S.O.S. Fantômes. On y retrouve une bande de jeunes gens armés d’appareil photo pour Malicia et de panneaux solaires pour les autres. Des capteurs d’énergie permettant d’exorciser les spectres et de les capturer. Des pièces obscures leur servent de prison dans un univers parallèle, et dont ces revenants n’attendent que de s’échapper ou d’être libérés. Un suspens est instauré dans la seconde partie du roman pour dégager une certaine appréhension sur les événements à venir.
Un roman débordant d’imagination qui ne m’a pas porté plus que cela. J’ai trouvé les personnages trop matures dans leurs décisions, leurs comportements. Malicia m’a semblé trop badass pour une jeune fille de 17 ans, très sûre d’elle, dotée d’un caractère assez trempé. Ils conduisent, sont armés, agissent contres les avis des adultes. Une arme telle un appareil photo n’a pas eu l’effet crédible pour ma part. J’aurai préféré au pire une arme anti-fantômes des ghostbusters. C’était par moment « too much » et cela a gâché en quelque sorte ma lecture.
Par conséquent, je suis convaincue que ceux qui aiment le côté S.O.S. Fantômes, avec des personnages qui n’ont pas froid aux yeux trouveront cette lecture assez sympa, rien que pour l’imagination qui s’en dégage.
[amazon_link asins=’2745981048′ template=’ProductAd’ store=’chjo-21′ marketplace=’FR’ link_id=’89b1af57-007f-11e8-90e5-e3047298d477′]