Breaking Bad est à mon sens l’une des meilleures séries de ces dernières années, voire la meilleure si je devais perdre mon objectivité (même si dans le domaine cinématographique, tout est affaire de subjectivité).
En effet, Breaking Bad raconte l’histoire de Walter White, un professeur de chimie qui vit modestement avec sa femme enceinte et son fils handicapé, et qui n’a d’autre choix que de se trouver un autre boulot – dans une laverie automobile – après les cours s’il veut pouvoir subvenir à leurs besoins. Il doit d’ailleurs régulièrement subir, en plus des moqueries des élèves qu’il croise là-bas, les caprices et autres sautes d’humeur de son patron. Bref, une vie pas forcément rêvée, mais comme l’argent ne fait pas le bonheur, il ne s’en plaint pas.
Jusqu’au jour où, inquiété par sa toux récurrente, il se fait diagnostiquer un cancer des poumons en phase terminale, apprenant de ce fait qu’il ne lui reste plus que peu de temps à vivre. De plus, il n’a pas les moyens de se payer les frais chirurgicaux ce qui le condamne définitivement. Son beau-frère Hank, qui travaille à la DEA, lui propose un jour de l’accompagner lors d’une descente et lui révèle les sommes astronomiques que peuvent gagner les dealers de drogue. Walter se met alors à y repenser sérieusement, et décide de mettre ses talents de chimiste à l’oeuvre pour créer la plus pure des méthamphétamines sur le marché. Le but est évidemment de récolter assez d’argent pour que sa famille puisse survivre quand il ne sera plus de ce monde.
Pour cela, il aura besoin de l’aide d’un de ses anciens élèves délinquants : Jesse Pinkman. Celui-ci devra se charger de la distribution. Ils achètent alors un camping car et commencent à cuisiner en plein désert, là où personne ne les remarquera. Seulement voilà, mener une double-vie n’est déjà en soi pas évident, mais ça l’est encore moins quand l’une d’entre elles est liée à la drogue. Walter et Jessie devront très rapidement faire face à des situations plus invraisemblables que les autres, dans une violence qu’ils n’auront jamais expérimentée auparavant.
Je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher les énormes surprises que propose cette superbe série, mais sachez que vous en aurez bel et bien pour votre argent. Si le scénario tient la route comme jamais, le jeu des acteurs, notamment de Bryan Cranston, méconnaissable après son rôle comique dans Malcolm, parvient à sublimer encore plus le tout pour nous offrir un plaisir de visionnage rarement égalé. La transformation est vraiment bluffante, ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il a raflé l’Emmy Awards du meilleur acteur de série dramatique en 2008, 2009 et 2010 et le Saturn Award pour le meilleur acteur de télévision cette année !
Bref, ce coffret de l’intégrale des trois premières saisons vaut largement le coût, car chacun de ces 33 épisodes est un pur bijou, un peu comme la méthamphétamine concocté par notre cher Walter White ! La qualité d’image est au rendez-vous, on peut toutefois regretter le manque de bonus… mais ce n’est pas bien grave au final !
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[…] Breaking Bad avait en son temps révolutionné les séries TV avec la montée en puissance de son anti-héros Walter White. Après le succès retentissant de ce bijou du petit écran était annoncé le spin-off Better Call Saul suivant les débuts de Jimmy McGill, alias Saul Goodman. On pouvait également suivre le très mystérieux Mike, toujours aussi classe dans son attitude blasée et sûr de lui. Et comme dans Breaking Bad, la tension monte depuis la première saison jusqu’à cette saison 5 où elle atteint son paroxysme, au point de rappeler son illustre aîné, voire la dépasser sur quelques épisodes. […]
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