La référence des jeux de gestion de football revient une fois de plus pour une nouvelle saison. Disponible sur PC – mais également sur Mac – Football Manager 2013 débarque avec la ferme intention de prouver que l’on est capables d’évoluer même en étant leader incontesté de son domaine. Qu’ont pu nous réserver les développeurs de chez Sports Interactive dans cette nouvelle mouture ?

Les intentions du studio sont claires dès l’arrivée sur le menu principal du titre. On y découvre en effet de « nouveaux » modes de jeu, mis en avant comme tel. Le plus important est Football Manager Classic, qui va ouvrir les portes de la franchise à bon nombre de passionnés du ballon rond qui n’ont pas nécessairement le temps de se plonger corps et âmes dans des parties de plusieurs dizaines, voire centaines d’heures. FM fait en effet partie des titres les plus chronophages qui soient, se privant ainsi de multiples managers en herbe qui souhaitent conserver une vie sociale. Ce nouveau mode est ainsi, en quelques sortes, une version allégée de ce que l’on est habitués à retrouver en temps normal. De nombreux aspects sont ainsi mis de côté, telles que les relations à la presse ou encore les causeries diverses et variées avec les joueurs. La gestion de l’entraînement est extrêmement allégée (celle-ci ayant, dans le mode traditionnel, bénéficié d’un soin tout particulier pour rendre les exercices plus pertinents) , tandis que les matchs peuvent se jouer en instantané pour gagner pas mal de temps.

A côté de ça, un mode Challenge fait également son apparition. Comme son nom l’indique, il propose aux joueurs de relever différents défis de taille comme gagner un titre de champion avec une équipe très jeune, éviter une chute inexorable au classement et assurer le maintien avec une cascade de blessures, etc. Plusieurs scénarios devraient être ajoutés en cours d’année afin de renouveler l’intérêt du mode, pour notre plus grand plaisir. Le mode traditionnel a bien évidemment bénéficié de quelques améliorations notables. La première est l’apparition de nouveaux postes dans l’organigramme du club, comme le directeur sportif. Face à l’importance que prennent des personnes telles que Leonardo au PSG ou José Anigo à l’OM, il était normal de les voir posséder leurs alter ego numériques. Des responsables du recrutement ou des kinés viennent également grossir les rangs du staff afin de toujours mieux coordonner les actions. De quoi déléguer quelques aspects également afin de se focaliser sur certains points important tels que l’entraînement, approfondi dans ce Football Manager 2013, comme dit plus haut.

Mis à part ces quelques aspects, le titre reste tout de même très fidèle à ce que l’on connait et les habitués ne seront pas dépaysés. On note avec plaisir que la personnalisation des menus est enfin au rendez-vous, notamment sur les fiches de joueurs. On peut choisir quel aspect afficher en priorité afin de sélectionner rapidement les profils qui nous intéressent. Plusieurs blocs personnalisables sont en effet disponibles et, si on s’y perd un peu au départ, on ne peut rapidement plus s’en passer. On regrette en revanche que le moteur 3D utilisé pendant les matchs ne soit pas meilleur. Quelques légères améliorations sont de la partie, au niveau des animations surtout, mais le tout reste relativement laid malgré tout. On pense qu’il s’agit d’un choix de l’éditeur afin de permettre aux machines les moins puissantes de faire tourner le jeu malgré tout, mais à notre époque nous sommes en droit d’attendre un peu mieux.

Au final, Football Manager 2013 se pose comme le digne successeur de son aîné. Avec quelques ajustements ici et là, des nouveaux modes permettant aux néophytes de se lancer plus simplement et des menus ayant enfin connu un petit lifting, le titre fait enfin un bond en avant qu’on attend depuis une ou deux saisons. Un incontournable !

• Acheter en ligne : Football Manager 2013 – Fnac.com – 37,90 euros

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.