La lune était noire a été publié pour la première fois en 2000.  Mais début de cette année 2012, il est paru en version livre de poche, ce qui me permet de découvrir un des rares romans de Michael Connelly que je ne connaissais pas.

Michael Connelly est en effet un auteur cultissime pour tout amateur de romans policiers. Il est né en 1956 à Philadelphie, et était journaliste avant de devenir écrivain en 1992. Il a depuis écrit énormément de romans. Il est surtout connu pour son personnage Harry Bosch, qui revient de manière récurrente dans ses oeuvres. Ainsi, Connelly a écrit une vingtaine de thrillers où cet ancien flic tient la place du héros, et chacun d’entre eux est une réussite.

La lune était noire met quant à lui en scène une jeune femme, Cassie Black. Il est le seul roman de Connelly où le héros est une femme, mais de surcroît, une criminelle. Elle s’était fait une spécialité, avec son ancien compagnon, de cambrioler les riches gamblers qui venaient s’amuser à Las Vegas. Mais, lors d’une affaire qui a mal tourné, elle s’est fait coffrer et a fini en prison.

Maintenant sous liberté conditionnelle, alors qu’elle veut reprendre une vie normale, on la force plus ou moins à accepter une nouvelle affaire. On entre alors dans l’univers des technologies avancées, avec un foisonnement de détails sur tout le matériel de sécurité : alarmes, caméras, gardes… A cela, Connelly ajoute un peu de mafia et de drogue pour nous faire entrer dans les côtés sombres de Las Vegas.

La lune était noire est un bon thriller. Il reste cependant décevant pour un Connelly qui nous a habitué à plus de profondeur. De plus, il est difficile d’entrer dans le livre. On conseillera donc aux non-connaisseurs de se focaliser sur des romans de la série Harry Bosch, qui sont nettement plus accrocheurs.

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