Comme chaque année, je m’étais dit que cette fois-ci, je ferais l’impasse sur Call of Duty après avoir fait le test. Comme chaque année, après avoir écrit ma petite critique, j’ai déjà passé des heures et des heures sur le multijoueur, sans parler de la campagne solo que j’ai bien évidemment fini. En bref, autant se le dire d’entrée de jeu : ce nouveau Call of Duty : Advanced Warfare est une franche réussite et parvient à renouveler une formule tout en gardant ses fondamentaux. Une belle performance des mecs de Sledgehammer, le studio à l’origine du soft.
Côté contexte, le jeu nous place dans un futur proche, quelque chose comme 2050. A cette époque, les soldats disposent tous ou presque d’exo-squelettes permettant de décupler leurs capacités, leur octroyant une force conséquente, leur permettant d’effectuer des double sauts ou de planer dans les airs. Aux côtés des armées nationales, d’autres puissances militaires ont émergé. C’est le cas de la compagnie Atlas, une sorte de mercenaire de grande envergure qui loue ses services à des gourvements. Très vite, on va rejoindre rejoindre les rangs de cette superpuissance. A sa tête, un homme du nom de Jonathan Irons. Sans entrer dans les détails d’un scénario assez sympa bien qu’assez convenu, je veux m’arrêter sur le fait que ce Irons soit “interprêté” par Kevin Spacey. Et quelle ressemblance. Les développeurs ont fait un travail admirable pour modéliser la star de House of Cards, et après l’excellent boulot réalisé avec Ellen Page dans Beyond Two Souls, on amoindrit encore un peu plus la frontière entre jeux vidéo et réalité/cinéma avec ce nouveau CoD.
A côté de cela, la campagne solo est assez classique et reprend tout ce qui a fait le succès de la saga. Alternance entre phases d’action fortes, moments de repos, missions d’infiltration et autres de destruction. J’ai personnellement trouvé que le début du jeu était vraiment sympa, mais que le dernier tiers manquait un peu d’intérêt.
Quoi qu’il en soit, le coeur du jeu se situe encore et toujours au niveau du multijoueur. Si on retrouve les mêmes principes que dans les épisodes précédents, à savoir des classes personnalisables avec un nombre limité d’éléments, on peut désormais modifier complètement l’apparence de son personnage grâce à des accessoires à débloquer en réussissant des défis. Le système de clans est lui aussi de retour même si le mode Guerres de clans n’est pour le moment pas disponible. La principale évolution provient bien évidemment de l’utilisation des exos, qui proposent doubles sauts et autres dashs permettant d’esquiver rapidement. On sent ici clairement les inspirations d’un titre comme Titanfall qui a indéniablement apporté des choses aux FPS multijoueurs. Ce qui en découle premièrement est une plus grande verticalité des parties. Il faut désormais avoir un oeil un peu partout sur la map, que ce soit au sol, sur les toits ou dans les airs. Concrètement, c’est surtout très déstabilisant sur les premières parties – et durant les premières heures de jeu, pour faire large – mais une fois les maps bien assimilées, on sait à quels endroits on va retrouver ou non des ennemis. Au total, 13 cartes différentes sont de la partie (voire 14 avec une carte bonus inspirée d’un ancien épisode pour les joueurs qui ont acheté le très onéreux season pass), toutes plutôt bien faites, même si les plus râleurs les trouveront un peu petite. En résultent des affrontements plus rythmés, et personnellement c’est ce que je recherche.
Allez, tout cela on a joute le mode Exo-Survie, un mode coop à quatre qui demande de faire face à des vagues d’ennemis. Il a quelque peu évolué depuis Modern Warfare 3, mais reste tout de même sympa à jouer.