Soyons honnêtes dès le départ : vous le savez peut-être déjà si vous me lisez régulièrement, mais je ne suis pas un grand coureur. Mon rythme, c’est plutôt un footing de temps en temps, histoire de faire croire à mon corps que je prends soin de lui. Pas de plan d’entraînement, pas de chrono, juste le plaisir (ou la bonne conscience) de sortir respirer un peu en basket. Et pourtant, même pour une pratique aussi occasionnelle, la qualité de la chaussure fait une énorme différence. Avec la HOKA Clifton 10, j’ai eu la sensation de redécouvrir ce que c’est que courir… sans avoir mal partout après.
Un design soigné et inspirant
Avant même d’enfiler la paire, j’ai eu un petit coup de cœur. Le modèle reçu, en Hoka Blue / Skyward Blue, est tout simplement superbe. Le mélange de teintes douces et de lignes modernes donne à la chaussure une vraie identité visuelle. C’est le genre de produit qu’on remarque, sans pour autant être tape-à-l’œil. J’ai eu droit à quelques compliments dès mes premières sorties (bon, surtout de la part de ma femme, mais ça compte !), et il faut dire que ça donne envie de les porter même en dehors des sessions running. Clairement, HOKA a mis le paquet sur le style, et ça fonctionne.



Un amorti qui change la donne
Passé l’effet wahou du design, ce sont mes articulations qui ont le plus apprécié l’expérience. Avec mes douleurs régulières aux genoux et au dos (oui, je commence à être une vieille chose, il faut que je me fasse doucement une raison), chaque sortie est généralement suivie de quelques grimaces et d’un peu de regret. Là, l’amorti est bluffant. On sent dès les premières foulées que la chaussure absorbe bien les chocs, avec un bon retour d’énergie qui évite de trop solliciter les jambes.
Ce n’est pas juste un effet “matelas moelleux” : la technologie utilisée par HOKA dans la semelle intermédiaire semble vraiment bien pensée, apportant un confort constant sans sensation de mollesse. Résultat : mes modestes 5 ou 6 kilomètres hebdomadaires se terminent sans douleur, et avec une vraie sensation de fluidité dans la foulée. Franchement, j’ai rarement eu cette impression d’être aussi bien accompagné, même sur des petites distances.


Une chaussure qui inspire confiance
Autre point fort, surtout pour un usage occasionnel comme le mien : la Clifton 10 semble faite pour durer. Après plusieurs sorties sur bitume, quelques passages sur chemin sec et quelques flaques évitées de justesse, rien n’a bougé. La tige en mesh garde sa tenue, la semelle extérieure ne montre aucun signe d’usure, et l’intérieur reste impeccable. Même le laçage, souvent source de petits agacements, est resté bien en place sans jamais avoir à m’arrêter pour resserrer.
C’est rassurant de se dire que même en ne courant qu’une à deux fois par semaine, je n’ai pas à m’inquiéter de voir la chaussure perdre en confort ou en efficacité dans les mois à venir. Elle donne clairement envie de prolonger l’expérience, voire d’augmenter un peu la fréquence des footings. Presque.



En résumé : une valeur sûre, même pour les coureurs du dimanche
La Clifton 10 coche toutes les cases importantes, même (et surtout) pour ceux qui n’en demandent pas tant. Son design soigné fait plaisir aux yeux, son confort est exemplaire, et son amorti permet de courir sans appréhension, même avec un dos un peu fatigué ou des genoux capricieux.
Elle m’a prouvé qu’on n’a pas besoin d’être un coureur régulier pour mériter une bonne paire de baskets. Et si en plus elle vous motive à sortir plus souvent, c’est tout bénéf’. Bref, une excellente surprise signée HOKA, qui pourrait bien m’accompagner pour de nombreux dimanches à venir.
La HOKA Clifton 10 est disponible au prix de 160 euros.