Un bonheur parfait - coverCe roman, comme l’indique son titre, évoque le bonheur parfait. J’y ai découvert une plume assez poétique sur la description du paysage mais aussi déroutante avec les personnages. Viri travaille à la ville comme architecte. Marié à Nedra, c’est un mari passif et un père attentionné. Elle, mère au foyer. C’est une femme à la silhouette parfaite qui brille par son intelligence. Elle sait et aime recevoir ses hôtes. Parents de deux enfants, Danny et Franca, ils vivent à la campagne. Ils sont le couple à l’image parfaite, dans le cadre parfait, avec des enfants parfaits… Ils ont tout ce que leurs amis leur envient, le bonheur parfait.

Dans ce roman, ce n’est pas l’histoire qui prône mais l’intérêt que porte l’auteur James Salter à ses protagonistes. On est dans le ressenti, dans le vécu, le souvenir. Qu’en est-il du bonheur parfait ? Que doit-on en attendre? Ce récit, très profond, vous pousse à vous interroger sur cette notion. On se rend compte alors, que le bonheur parfait dans une famille cache une seconde nature. Le mariage devient donc une pièce dans lequel les acteurs auraient un rôle à tenir, ou tout simplement une prison avec des détenus qui étouffent. Cette sensation de vide pour l’être ou la vie que l’on partage, assimilée à une nature morte. On voit alors se dérouler les scènes de la vie, avec des personnages qui évoluent ainsi que leur conception de la vie.

Quant est-il de la vie quand on décide de tout bousculer ? La perception du bonheur que l’on soit jeune ou vieux reste-t-elle la même ?

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