Quatre ans après la sortie originale du titre, Deadlight revient sur le devant de la scène dans une édition Director’s Cut proposant graphismes plus fins et contenu étoffé. Les développeurs de Tequila Works parviennent-ils à faire de leur soft un beau moment de jeu vidéo, ou sommes-nous en présence d’une énième déception ? Réponse dans notre test complet. 

The Walking Dead X Inside

Nous sommes en 1986. Dans cette réalité alternative, le monde vient d’être frappé par une étrange infection, qui a transformé une grande partie de la population des Etats-Unis en ombres, le nom donné aux zombies du jeu. Deadlight nous fait suivre les aventures de Randall Wayne, un personnage assez bourru qui va tout faire pour tenter de retrouver sa femme et sa vie dans ce monde qui part totalement en vrille. La situation est introduite par une belle cinématique qui nous montre quelles sont les inspirations des développeurs. Instantanément, on reconnaît un style proche de The Walking Dead, version comic book, et ce n’est pas pour nous déplaire. L’aventure sera jonchée de cut scenes du genre qui viennent apporter une vraie profondeur au jeu.

Lorsque le jeu se lance, on découvre alors un jeu en 2.5D, à la manière de l’excellent Inside dont je vous parlais en fin de semaine dernière. Randall se déplace de gauche à droite – ou inversement – sur un seul plan, dans un titre mêlant habilement plates-formes, réflexion et action. L’idée est de progresser tranquillement en évitant au maximum les ombres qui sont présents dans l’ensemble des tableaux. S’il est tout à fait possible de la jouer assez bourrin, le titre oriente le joueur vers davantage d’esquives, l’incitant à user de ses réflexes pour échapper à la horde ou attirer ces monstres sans cervelles dans des pièges. La notion d’endurance va être importante, et il va falloir laisser le temps à Randall de récupérer à certains moments pour éviter de trop puiser dans ses ressources. Ce serait dommage de se retrouver nez à nez avec un zombie et de ne plus avoir assez de force pour en venir à bout.

Deadlight brille dans le noir

Si son gameplay est solide, Deadlight brille essentiellement par son ambiance. Esthétiquement, l’univers créé par les développeurs est vraiment magnifique, avec des graphismes basés pour beaucoup sur les effets d’ombres et de lumières. Dès les premiers instants, on ne peut qu’être captivés par le rendu visuel extrêmement travaillé. Les petits gars de Tequila Works ont fourni un excellent boulot, et cela se remarque à tous les instants, que la vue soit zoomée (avec un beau niveau de détails) ou sur les plans plus larges qui permettent d’apprécier une vision d’ensemble réussie.

Ce constat est d’autant plus vrai que la version Director’s Cut du jeu propose des graphismes améliorés, que ce soit sur PC, PS4 ou Xbox One. Le titre introduit également un mode Survie assez bien fichu, qui vient apporter un petit plus à un jeu qui se finit, sans cela, en environ 5 heures de jeu – en se baladant tranquillement. Malgré tout, la durée de vie n’est clairement pas l’un des points forts de Deadlight. 

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