On le répète rarement, mais l’air de la maison joue directement sur notre forme et notre concentration. Les travaux cités par Netatmo rappellent d’ailleurs que de meilleurs niveaux de CO₂ et une aération adaptée améliorent les fonctions cognitives, avec des gains de performance observés dans plusieurs études.
Déballage & installation : canon sur l’étagère, capricieux sur Android
Premier contact très positif : le capteur est sobre, discret, élégant. Posé sur une étagère du salon, il se fond vraiment bien dans le décor — chez nous, c’est un sans-faute esthétique.
L’installation, en revanche, m’a donné du fil à retordre sur smartphone Android. Entre la détection initiale et la configuration Wi-Fi, j’ai dû relancer l’app, vérifier le réseau et recommencer la procédure plusieurs fois avant que tout se synchronise comme il faut. Sur le papier, c’est “je branche et ça marche”, mais dans mon cas l’appairage n’a pas été immédiat. Une fois cette étape passée, la connexion est restée stable chez moi et je n’ai pas eu de micro-coupures gênantes. Mais je préfère prévenir : si vous n’êtes pas à l’aise avec les appareils connectés, la phase de setup pourra vous sembler un peu tatillonne.
Au quotidien : CO₂, humidité, température et bruit, le quatuor qui change tout
Une fois en route, le capteur fait ce qu’on attend de lui : il suit la qualité de l’air intérieur à travers quatre indicateurs clés — CO₂, humidité, température et niveau sonore — et envoie des alertes quand il faut agir (ouvrir une fenêtre, ajuster l’aération…). L’application donne aussi des conseils personnalisés pour assainir la pièce, et le produit ne réclame aucun abonnement. C’est simple, clair, et on voit rapidement l’intérêt au quotidien.
Dans les faits, j’ai vu des pics de CO₂ en fin de journée quand toute la famille se retrouve au salon : notification, on aère cinq minutes, et la courbe retombe. L’humidité m’a aidé à identifier une pièce un peu trop sèche le matin (on a déplacé l’évap’ du radiateur, problème réglé), et le suivi du bruit s’est révélé utile à l’heure du coucher des enfants : quand le niveau grimpe, on sait pourquoi “ça ne dort pas”.



Autre détail pratique : le produit s’intègre à l’écosystème Apple HomeKit, ce qui permet de consulter certaines données dans l’app Maison et de les utiliser dans des automatismes. Attention toutefois, toutes les mesures ne remontent pas (le niveau sonore par exemple). Pour ceux qui préfèrent d’autres solutions, le capteur est aussi reconnu par Home Assistant et peut s’utiliser avec IFTTT pour déclencher des scénarios personnalisés, voire être intégré dans certains systèmes domotiques comme Fibaro grâce à des plugins dédiés. Bref, il ne se limite pas à l’app Netatmo.
Côté confort d’usage, l’app est lisible et l’historique permet de repérer des tendances (journées “portes ouvertes” où tout va bien, week-ends chargés où l’air sature plus vite…). À noter que les alertes ne sont pas envahissantes : l’idée est de prévenir quand c’est utile, pas de transformer votre téléphone en sirène permanente.
Verdict Conso-Mag
Pour qui cherche un capteur d’air intérieur design et didactique, c’est une proposition cohérente : on visualise en un coup d’œil ce qui ne va pas et on sait quoi faire pour améliorer la situation. Je valide le look et l’intérêt des mesures, et une fois installé, ça tourne bien. Mon seul vrai bémol concerne la configuration Android, clairement plus pénible que prévu dans mon cas.


Le tarif officiel de 119,99 € me paraît aligné avec ce que propose le marché, d’autant qu’il n’y a pas d’abonnement derrière. On peut l’acheter directement sur le site Netatmo et chez pas mal d’e-commerçants.
En bref : super objet pour garder l’air de la maison sous contrôle, à condition d’accepter une mise en route parfois têtue. Une fois cette étape passée, on s’y habitue très vite… et on respire mieux chez soi.