Pour tout vous dire, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire … Parce que je suis athée ? Parce que j’avais l’impression de rien comprendre ? A vrai dire, je ne sais pas.
Puis, j’ai pris exemple sur Matthew Quick et j’ai saisi ma chance ! J’ai recommencé le livre et, à la fin du bouquin, j’avais même la gorge nouée ! Oui oui !!
Je me suis attachée à ce personnage à la fois « vieux garçon » qui vit avec Maman durant 38 ans jusqu’à ce que la maladie l’emporte et qui se retrouve seul, désemparé comme lorsque nous perdons un être cher. Qui est un tantinet dérangé psychologiquement mais qui a le cœur sur la main, toujours prêt à aider les autres au détriment de sa simple vie. Qui va tomber amoureux et connaître la vraie définition d’un sentiment. Qui accepte de suivre une thérapie pour se soigner. Qui va découvrir que, finalement, son père n’est pas mort comme on le lui a fait croire durant autant d’années. Qui va avoir une vie sociale, des amis, un travail. Bref, une vie normale quoi ! Choses que, pendant toutes ces années passées auprès de sa mère, il n’a jamais connu ni vécu.
A presque 40 ans, il renaît. Plus besoin de se confier à un Richard Gere imaginaire mais qui, toutefois, lui a fait faire des choses que Bartholomew seul n’aurait jamais été capable de faire par manque de lucidité, d’assurance, etc … Il fera son premier voyage en voiture au Canada avec ses propres amis. Bartholomew se rend compte de la chance qui lui est donnée et une nouvelle vie pour lui commence.
A la fin du livre, tu te dis que tu as envie d’écrire à Bartholomew pour le féliciter, l’encourager et lui dire que tu crois en lui !
Un auteur surprenant, qui sait où il veut emmener ses lecteurs. Un livre que je recommande sans aucun doute. Merci Jonathan de me permettre de découvrir ce genre d’auteur et de lecture qui, je suis quasi certaine, je serai passée à côté … J’ai été contaminée par cette folie au plus haut de sa contagion !
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