Alors que nous avions abordé le premier volume de la version comics de la franchise Retour vers le Futur, voici que la seconde itération nous parvient via les éditions Flamival. On se demandait si le nouvel appareil susceptible de servir de machine à voyager dans le temps en fin de premier volume aurait une importance, eh bien, oui et on était loin de s’imaginer à quel point. Notre avis !

 

Un ensemble plus cohérent

Dans ces nouvelles aventures des voyageurs du temps, nous retrouvons un Marty qui accuse le coup après le départ définitif du Doc Emmett Brown dans le passé pour rester auprès de sa femme : Clara. Enfin définitif, c’est ce que le jeune homme pensait puisqu’il ne va pas tarder à revoir son ami. Oui, mais lequel ? La réflexion autour de la possibilité de rencontrer plusieurs versions de la même personne au grès de ses voyages dans le temps est importante dans l’histoire de ce deuxième volume et est particulièrement intéressante pour ajouter des couches à cet univers.

Le premier volume des comics Retour vers le Futur se caractérisait par une forme qui laissait l’impression d’histoires courtes agglomérées dans un ensemble pas forcément très homogène. SI le fait de voir dans le même tome différentes visions créatives et visuelles du même univers avait ses bons côtés, notamment dans l’aspect « dépaysement » et découverte, le manque de liant dans le pitch global pouvait gêner certains lecteurs.

Bonne nouvelle pour ceux-ci : ce second opus est composé d’une histoire complète avec différentes parties qui se suivent directement. Une continuité graphique et scénaristique qui m’a personnellement bien aidé à rester scotché jusqu’au dénouement.

 

Flamival, c’est l’pied !

« Le pied serait le point faible des Hommes du futur ? », on en sait rien mais en tout cas, Flamival continue ses efforts pour fournir une édition française de ces comics très soignée avec une bonne qualité de papier, une impression au poil et une finition globale agréable. Pour un éditeur à la taille encore modeste, l’effort est très appréciable.

Niveau texte, la traduction ne souffre d’aucune erreur, pas de coquilles ni de contresens. Pour une première impression, ce n’est pas toujours le cas, il faut donc le signaler. En bref, dans la mesure des moyens de cette structure, le travail est de très bonne qualité et c’est, comme pour le premier tome, une belle satisfaction.

La fin de cette seconde itération laisse ouverte la possibilité d’une suite, qui ne tardera certainement pas à arriver si l’on en croit les publications aux Etats-Unis. Nous sommes impatients de voir ce que nous réservent ces aventures de Marty et Doc.

 

Vous pouvez acheter le tome 2 par ici ou la nouvelle édition augmentée du premier par là.

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