Ça y est, il est là ! Le deuxième épisode des aventures de Georges Clooney, le pire des super-héros. Avec Georges Clooney 2 : Mi-Homme Michel, Philippe Valette reprend tout ce qui a fait le succès du premier volume en améliorant et affinant encore la recette.

Un héros complètement minable, égocentrique, illettré et mal éduqué. Voilà comment on pourrait établir le profil de l’ami Georges. Pour ce second tome, il revient des Enfers accompagné de Michel, le flic transformé en saucisse cocktail. Lorsque la science fait son effet et que des petits génies transforment notre Mich-Mich en une sorte de Robocop 2.0, tout bascule dans la vie de cette grosse merde de Georges. On va bien évidemment retrouver tous les personnages emblématiques du premier volume : Georges et Michel donc, mais également le chef de la police, sa fille serveuse au Mc Do, et surtout son fils, espèce de gorille arriéré qui se promène toujours à poil avec l’envie de bifler des petits enfants noirs. Bref, des persos cultes pour des scènes tout aussi anthologiques.

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Du côté du dessin en lui-même, on retrouve là encore la touche de Valette avec des dessins ultra sommaires tout au feutre, sauf pour certaines cases qui ont bénéficié d’un soin tout particulier et qui nous font nous dire que ce sera quand même beaucoup moins cool avec une allure plus mature. On aime quand c’est moche, on aime quand c’est sale, on aime quand c’est gavé de fautes d’orthographe plus ou moins volontaires.

On pourrait parler des heures et des heures des phrases cultes lâchées de par les pages de cette BD ultra basique mais diablement efficace, mais il n’y a qu’en lisant les aventures de Georges que l’on peut réellement comprendre à quel point Valette est un génie. A l’heure où certains s’arrachent les cheveux pour proposer des dessins complètement dingues, lui se contente de dessiner comme un gosse et de mettre l’humour, le vrai, au centre du bouquin. Chapeau « l’artiste ».

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