On ne dénombre plus les séries policières et historiques qui sont désormais légion sur le petit écran. Sans juger de leur qualité, car le panel est si large que ce pot pourri recèle de véritables trésors scénaristiques, il n’en reste pas moins que cette surexposition de macchabées, d’hémoglobine, de thorax et de croupes dénudés marque une rupture totale avec certaines sitcoms légères, qui ne nécessitent aucune gymnastique cérébrale, juste le plaisir de s’esclaffer et de suivre les aventures loufoques d’une joyeuse bande de trublions.

Nostalgique de séries telles que Friends ou encore How I Met Your Mother, la relève est là et s’intitule New Girl. Créée en 2011 par Elizabeth Meriwether et diffusée depuis 2011 aux Etats-Unis, New Girl raconte l’histoire de Jessica Day, qui suite à une rupture amoureuse recherche un nouvel appartement. Une annonce en ligne l’amène à rencontrer Nick, Schmidt & Coach qui la choisissent parmi d’autres candidats pour être leur nouvelle colocataire.

L’alchimie entre ce quatuor de trentenaires est immédiate, les personnages haut en couleur sont affublés de caractéristiques toutes aussi délirantes les unes que les autres. Tous les thèmes y sont abordés, l’amour, la rupture, l’amitié, l’homosexualité, le chômage, la mort, etc. mais toujours d’une manière sensible et très drôle souvent accompagnée de flashbacks qui permettent de mieux cerner les personnages et leurs liens d’amitié.

Zooey Deschanel (Phénomène, Yes Man, Votre Majesté), habituée aux plateaux de cinéma, incarne son premier grand rôle pour une série téle, celui de Jessica Day, une jeune institutrice, un brin utopiste, poussant la chansonnette et se laissant aller vers des envolées lyriques pour masquer son embarras face à certaines situations. Elle peut compter bien sûr sur le soutien de ses nouveaux amis, tout d’abord Nick Miller (Jake Johnson), le it-boy de la série, légèrement colérique, fidèle à ses chemises à carreaux et à certains principes que seul lui-même semble saisir. L’amitié entre Nick et Schmidt (Max Greenfield) remonte à l’université, ce dernier ancien obèse et puceau, est devenu cadre dans le marketing, un dragueur invétéré ne tarissant jamais d’éloges sur lui-même. Le personnage de Coach (Damon Wayans Jr), entraîneur quelque peu autoritaire, éprouvant certaines difficultés à parler de ses sentiments, ne sera présent que pour l’épisode pilote mais reviendra à partir de la saison 3. Il sera remplacé par Winston Bishop (Larmone Morris), également ami d’enfance de Nick, ancien basketteur revenu à Los Angeles, pour recommencer une nouvelle vie. Winston est très compétitif et ne rate jamais une occasion pour le démontrer.

Le succès de New Girl se justifie par un scénario vraiment très poilant, un comique de situation bien maîtrisé sans oublier une interprétation exceptionnelle. Encore une fois la v.o. est vivement recommandée car la traduction française parfois trop édulcorée n’est fidèle ni aux plaisanteries, ni aux jeux de mots et encore moins à l’intonation burlesque très importante pourtant dans la version américaine.

Bien que la série ne soit que très peu diffusée et connue en France (novembre 2012 sur TF6 et février 2014 sur M6), son succès outre atlantique a déjà fait ses preuves.

New Girl saura vous divertir, apporter un vent de fraîcheur et vous garantira de purs moments de fous rires.

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