En ce moment, côté jeux vidéo, je me bute sur Hadès II, un incroyable rogue-lite qui nous fait affronter Chronos, l’incarnation du temps lui-même. On reste dans le thème avec l’arrivée côté jeux de société de Take Time, un jeu édité par Libellud que j’attendais de pied ferme. Le temps nous invite à parcourir ses univers : on s’est lancé dans l’aventure avec Ko depuis quelques jours, et je vous en parle tout de suite.
Article rédigé en partenariat avec AQuoiTuJoues.com, le site spécialiste des jeux de société.
Take Time, c’est un jeu coopératif où l’on va devoir collaborer, mettre en place une stratégie d’équipe, faire confiance à ses partenaires et croiser fort les doigts pour espérer que les planètes s’alignent un tant soit peu au moment du dénouement des phases. Au total, vous allez devoir triompher en équipe de 40 missions, 40 horloges qui vont représenter autant de défis différents. Dans sa construction autant que dans ses mécaniques, le jeu me fait beaucoup penser à The Crew, dont je vous ai déjà parlé et qu’on adore à la maison.






Le concept du jeu est assez simple, mais diablement efficace. Chaque mission se présente donc sous la forme d’une horloge divisée en 6 quartiers différents. Chaque joueur de l’équipe reçoit un nombre de cartes déterminé (nous avons testé le jeu à deux, aussi nous recevions 6 cartes chacun). Ces cartes peuvent être soit blanches, soit noires, et numérotées de 1 à 12 dans les deux cas. Le but du jeu va être de positionner ses cartes à tour de rôle, face cachée la plupart du temps, tout en faisant en sorte que :
- la somme des cartes sur chaque quartier soit supérieure ou égale à celle du quartier précédent
- que la somme totale des cartes du quartier ne soit pas supérieure à 24
- que les cartes posées sur chaque quartier respectent bien les conditions optionnelles qui peuvent se présenter sur le quartier spécifique
Ces missions spécifiques peuvent être très variées, et venir parfois compliquer énormément la donne, ou simplement apporter un scénario de jeu un peu différent. On peut par exemple avoir un quartier sur lequel il est obligatoire de poser un nombre de cartes précis, ou une carte d’une couleur spécifique. Il peut y avoir une interdiction de poser une carte d’une certaine valeur, ou encore l’obligation que la somme du quartier soit strictement comprise entre deux bornes. J’en passe et des meilleures. Ces règles viennent complètement chambouler les façons de jouer et apporter toute la difficulté aux parties.
Là où Take Time est très fort, c’est qu’il vous laisse le temps, lors de la première phase, de découvrir ensemble l’horloge et les contraintes qui lui sont liées, et d’élaborer ensemble votre stratégie avant d’avoir vu vos cartes. Là, certaines conversations se transforment en véritables conseils de guerre, avec des plans de bataille bien établis. Dont certains explosent en morceaux une fois les cartes découvertes ! Une fois la phase de pose commencée, il est absolument interdit de communiquer avec les autres joueurs. Il existe toutefois la possibilité pour les joueurs de jouer un certain nombre de cartes face visible, afin de pouvoir donner des indications aux joueurs.





Take Time propose donc au total 40 missions, réparties dans 10 pochettes, chacune renfermant 4 horloges différentes mais répondant à un ensemble de règles communes. L’idée est donc de progresser petit à petit jusqu’à l’épreuve finale, dont on ne vous gâchera pas le plaisir de la découverte !
Si le jeu nous a absolument enchanté de par ses mécanismes, il nous a également bluffé visuellement. La boîte est incroyable, lourde de toutes ces enveloppes et petits objets. Les cartes, comme les horloges, sont extrêmement belles, et on ne peut que féliciter Maud Chalmel, l’illustratrice du jeu, pour son incroyable boulot. C’est MA-GNI-FI-QUE, et le jeu serait complètement différent sans sa patte graphique.
🪧 Fiche du jeu | Take Time |
🎈 Âge | à partir de 10 ans (mais en vrai un peu plus) |
👥 Nombre de joueurs | 2 à 4 joueurs |
⏳ Durée d’une partie | 30 minutes |
🏢 Éditeur | Libellud |
🧠 Auteur | Alexi Piovesan, Julien Prothière |
🧑🎨 Illustrateur | Maud Chalmel |
Allez, je le note ici, mais je mets ma pièce sur un petit As d’Or sur celui-ci !