Il y a environ un an de cela, nous avons découvert l’excellent This War of Mine, que nous avions testé sur PC à l’époque. Un titre qui nous faisait découvrir la guerre d’un point de vue bien trop souvent négligé dans les jeux vidéo : celui des civils, qui tentent simplement de vivre, et de survivre, durant ces périodes noires. Aujourd’hui, le titre débarque dans des portages consoles plus complets, dans une version intitulée This War of Mine : The Little Ones. Pour ce test, nous allons nous focaliser sur la qualité du portage et sur les ajouts apportés par l’extension, et nous vous invitons à lire notre test d’origine pour en savoir plus.

Un portage au bilan mitigé

Passer d’un gameplay idéalement pensé pour le combo clavier/souris à la manette est toujours un exercice délicat, et nombreux sont les échecs. Cette fois encore, les développeurs de chez 11 bit studios n’ont pas fait un sans faute, malgré une qualité globale plus que respectable. Si la prise en main générale est satisfaisante, elle reste tout simplement plus confortable sur PC. A de rares occasions, les commandes au pad sont gênantes : pour monter ou descendre des étages par exemple, il suffit d’appuyer sur Haut ou Bas. Si ça fonctionne très bien lorsque tout est calme, les moments un peu plus animés, les fuites après une mauvaise rencontre par exemple, ne tolèrent que très peu d’erreurs, et il est clairement dommage de voir un des personnages mourir à cause d’une fausse manip’ totalement involontaire.

Idem avec la gestion des modes Collecte et Combat qui se déclenchent un peu par erreur par moments. Toutefois, même si ces défauts de jouabilité existent et sont réellement gênants, il ne sont pas suffisants à gâcher l’expérience globale, qui reste excellente.

Des points forts encore renforcés

Cette édition This War of Mine : The Little Ones propose, comme son nom l’indique en partie pour les anglophones, une nouveauté “majeure” : la présence d’enfants. Alors que la version de base ne proposait que des adultes – plus ou moins vieux – l’abri peut désormais être habité par un enfant qui, s’il ne peut pas mourir (à l’inverse des adultes), demande énormément de soins pour qu’il ne soit pas enlevé par une organisation humanitaire ou qu’il rejoigne un autre groupe de survivants. Alors que les adultes ont un savoir-faire et peuvent construire toutes sortes de choses, les enfants sont beaucoup plus spectateurs de cette guerre, mais n’en demeurent pas moins importants. Il va falloir savoir s’arrêter de travailler – malgré le temps qui file – pour prendre le temps d’expliquer aux petits ce qu’il se passe, jouer avec lui, voire lui apprendre des choses rudimentaires. Il est ainsi possible d’apprendre à cuisiner aux enfants, pour qu’ils puissent mettre la main à la pâte.

La présence de ces enfants renforce encore le point fort du jeu, qui réside dans la charge émotionnelle importante qui est véhiculée. Si voir un adulte souffrir du manque de nourriture est quelque chose de difficile, ce sentiment se décuple lorsqu’il s’agit d’un petit. L’occasion pour les développeurs de passer encore mieux leur message, et de faire encore un peu plus la promo d’un partenaire important du jeu, l’association War Child, qui apporte un soutien aux enfants en zones de guerre. Pour l’achat du titre, une partie du prix est reversée à l’association, alors n’hésitez pas à faire une bonne action en même temps que vous profitez d’un excellent jeu.

Si vous souhaitez en apprendre un peu plus sur le jeu, je vous invite à écouter/regarder le podcast Porte Drapeau #15 du dimanche 24 janvier, ci-dessous, au cours duquel je développe un peu plus mon avis avec les amis de chez GamersFlag.

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