Tracy Chevalier, notamment connue pour La jeune fille à la perle, a sorti un nouveau roman le 11 mai ! Je remercie les éditions Quai Voltaire pour cet envoi. Ayant lu plusieurs romans de Tracy Chevalier, j’ai été déçue par celui-ci…
Départ dans l’Ohio !
En 1838, dans l’Ohio, les fièvres ne font pas de cadeau. À chaque début d’hiver, James Goodenough creuse de petites tombes en prévision des mauvais jours. Et, à chaque fin d’hiver, une nouvelle croix vient orner le bout de verger qui fait péniblement vivre cette famille de cultivateurs de pommes originaires du Connecticut. Mais la fièvre n’est pas le seul fléau qui menace les Goodenough : l’alcool a fait sombrer Sadie, la mère, qui parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent ; les caprices du temps condamnent régulièrement les récoltes de James, et les rumeurs dont bruisse le village de Black Swamp pointent du doigt cette famille d’étrangers.
Heureusement, la visite de John Chapman, figure majeure de l’introduction des pommiers dans l’Ohio, la saveur d’une pomme mûre à point et la solidarité qui peut unir deux enfants partageant le même sort éclairent parfois l’existence de Martha et Robert Goodenough.
Des années et un drame plus tard, frère et sœur sont séparés. Robert a quitté l’Ohio pour tenter sa chance dans l’Ouest. Il sera garçon de ferme, mineur, orpailleur, puis il renouera avec l’amour des arbres que son père lui a donné en héritage. Au fin fond de la Californie, auprès d’un exportateur anglais fantasque, Robert participe à une activité commerciale qui prendra bientôt son essor : il prélève des pousses de séquoias géants pour les envoyer aux amateurs du Vieux Monde. Auprès de Molly, cuisinière le jour, fille de joie la nuit, il réapprend le langage de la tendresse. De son côté, pendant toutes ces années, Martha n’a eu qu’un rêve : quitter sa prison mentale de Black Swamp et traverser les États-Unis à la recherche de son frère.
Avec la précision et le sens du romanesque qui ont fait sa marque de fabrique, Tracy Chevalier plonge les mains dans l’histoire des pionniers et dans celle, méconnue, des arbres : de la culture des pommiers au commerce des arbres millénaires de la Californie. Mêlant personnages historiques et fictionnels, À l’orée du verger rend hommage à ces hommes et ces femmes qui ont construit les États-Unis.
Triste déception…
J’ai eu beaucoup de mal à lire ce livre, ce n’est pas vraiment ce à quoi l’on peut s’attendre. Ayant lu tous les livres de Tracy Chevalier, que j’avais énormément apprécié, j’ai été tristement déçue par celui-ci. Tracy Chevalier utilise deux points de vues différents, ce qui nous perd un peu pendant la lecture de son livre. C’est perturbant, surtout au niveau du contexte. Je n’ai pas réussi à finir les dernières pages du livre, je n’arrivais pas à rentrer dans l’histoire de James. Le roman commence avec les chapitres d’un mari et la femme en alternance, après avoir installé dans Black Swamp, Ohio vers l’ouest du Connecticut quand ils ne pouvaient pas aller plus loin dans la boue. Ceux-ci ne sont pas seulement en alternance des points de vue, ils sont tellement opposés.