La cour des grandes d’Adèle Bréau, pourrait être considéré comme ce que l’on appelle vulgairement un « roman de l’été », à lire pour se vider l’esprit, pour se détendre sans chercher de connotation vraiment intellectuelle.

Ce livre s’adresse principalement à un public féminin, maman ou non, célibataire mariée ou pacsée, mais à qui l’on demande toujours en 2016 d’être des wonderwomen au top, sans tomber toutefois dans le cliché du combat féministe.
Nos 4 copines démontrent que rester parfaites à toute heure n’est pas chose facile, et reste leur principal combat de tous les jours, dans un but constant de plaire et de charmer. Combiner état de femme, de mère, d’amante n’est pas si facile qu l’on croit, et chacune d’entre elles le vit et nous le fait vivre à sa manière, parfois à leur propre détriment.
L’auteure nous montre également à quel point une amitié ancrée peut résister à tout, et ce, quelle que soit l’origine sociale ou le mode de vie, restant soudées à travers les différentes épreuves que leur imposent leurs vies pourtant si différentes.
Alors mesdames, ce roman sans prétention et plein de rebondissements ne peut que vous séduire. Vous vous retrouverez forcément dans l’une des 4 amies, vous vous identifierez facilement à l’une d’entre elles, vous demandant quelle attitude vous auriez adopté à leur place.