Dirty Dancing. Film mythique pour toute une génération. Que dis-je, toutes générations confondues. Patrick Swayze – paix à son âme – a pendant longtemps incarné le fantasme de toutes les femmes. Forcément, quand on a appris l’arrivée d’une adaptation scénique du long-métrage, la nouvelle a été accueillie avec ferveur.

Après une série de dates sur Paris qui ont fait salle comble, la troupe de Dirty Dancing, l’Histoire Originale sur Scène est partie en tournée en province. Conso-Mag a eu l’occasion de se rendre à la première représentation de la troupe au Zénith Europe de Strasbourg ce vendredi soir (le spectacle y restera jusqu’à dimanche après-midi, pour les Alsaciens qui voudraient encore encore essayer de récupérer des places).

On récupère nos billets à l’entrée. Le temps de se commander un petit quelque chose à boire, et la charmante hôtesse nous installe à nos places. Première mauvaise nouvelle, le type devant moi est beaucoup trop grand pour un gringalet comme moi et sa tête occupe à peu près les trois quarts de la scène dans mon champ de vision. Idem pour la vieille femme devant ma copine, qui n’arrête pas de caler sa tête dans l’axe de la scène. Il serait temps que les salles pensent à aménager les parterres pour les personnes payant le prix fort puissent profiter du show correctement. Pour ne rien vous cacher, nous avons été invités à l’événement, mais à 70 euros la place pour les spectateurs « lambda », ça la fout mauvaise. Concrètement, le spectacle Dirty Dancing en lui-même est étranger à cela, mais je ne peux m’empêcher de le signaler.

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Passons au show en lui-même. D’emblée, on remarque que la réalisation est d’excellente facture. L’ensemble des arrières-plans est projeté via vidéo, pour un effet plus vrai que nature. Les décors évoluent rapidement, les éléments s’installent et se défont dans une chorégraphie qui n’a rien à envier aux très belles danses imaginées par Martin Matthias Ysebaert, le chorégraphe résident du spectacle. Les transitions sont excellentes et parviennent à retranscrire une ambiance cinématographique à la réalisation. De l’excellent boulot !

Du côté des danses, c’est du haut niveau. Si les deux rôles principaux sont tenus par Corentin Mazo (Johnny) et Cécile Mazéas (« Bébé »), c’est Ophélie de Cesare qui brille dans le rôle de Penny. La belle blonde a clairement agrippé le regard des hommes venus accompagner leur femme (coucou vieux monsieur devant moi qui a dégainé l’appareil photo à chacune de ses danses). Le reste de la troupe n’est pas en reste avec des scènes très bien chorégraphiées et interprétées. Le niveau est très élevé, et ça se ressent.

Au final, Dirty Dancing est une très bonne adaptation du film, et les fans s’en donneront à coeur joie en allant voir le spectacle. Un bel hommage, vraiment.

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