Codemasters figure parmi les premiers à dégainer en ce mois de juin, en proposant une nouvelle licence assez intéressante, de prime abord. Onrush, c’est son nom, est un jeu de course arcade dans lequel finir premier n’a pas d’importance. D’ailleurs, il n’y aucune ligne d’arrivée. Vous trouvez ça étrange ? On vous explique tout dans ce test complet.
Motorstorm 2018
Codemasters a eu la bonne idée de récupérer dans son escarcelle d’anciens développeurs d’Evolution Studios, la société à l’origine de la saga Motorstorm, qui a fait les beaux jours des joueurs Playstation 3. D’excellents jeux de course arcade offroad, qui ont clairement inspiré ce Onrush. Présenté pour la première fois à la Paris Games Week 2017, le titre débarque enfin aujourd’hui, armé de bonnes idées.
Le titre fait s’affronter deux équipes de six pilotes dans des courses qui n’en sont pas réellement, où le plaisir immédiat et l’adrénaline sont portés en étendards. La prise en main du jeu est en effet on ne peut plus basique, puisque seules quatre touches sont utilisées : accélérer, freiner, utiliser son turbo et activer le mode Rush. Pas bien compliqué en somme, tant et si bien que même notre bon Khalil national n’aurait pas besoin de trop de temps pour s’habituer aux touches, cette fois-ci.
Très concrètement, il suffit de maintenir la touche d’accélération enfoncée constamment, de faire plus ou moins pareil pour le boost, et de lâcher de petits coups de freins occasionnels pour parcourir les circuits avec classe et volupté. Pour peu que l’on arrive à esquiver les adversaires, le crash n’étant jamais très loin.
Take me back to Paradise City
En effet, à l’instar du mode Road Rage d’un Burnout Paradise, par exemple, Onrush fait la part belle aux carambolages, et on se surprend bien souvent à crier “Takedown !” en retombant sur un ennemi, se rappelant au bons souvenirs du titre de Criterion. Quel que soit le mode de jeu choisi, le titre met donc en avant deux équipes de six pilotes chacune, auxquels s’ajoutent une armée de véhicules contrôlés par l’ordinateur, dont l’unique raison de vivre est de se faire massacrer. En effet, ces derniers ne sont là que pour permettre aux joueurs humains de se les fracasser afin de remplir leur jauge de boost, afin que celle-ci ne se vide jamais.
L’utilité de ce boost est variable en fonction des modes de jeu. Il est au coeur du gameplay dans le mode Overdrive, qui consiste justement à utiliser un maximum de boost, en équipe, pour remplir une jauge. Il va donc être primordial d’exploser mobs et véritables adversaires, d’enchaîner les sauts, d’esquiver le décor, etc. Countdown se rapproche davantage d’une course classique : différentes portes sont éparpillées sur le parcours, qui rapportent des secondes précieuses au compte-à-rebours de chaque équipe lorsque l’on passe dedans. Plus on passe tôt dans ces portes, plus elles rapportent de temps à l’équipe ; d’où l’intérêt de se trouver en tête de course le plus régulièrement possible. Le mode Lockdown se rapproche d’un Roi de la colline, bien connu des amateurs de FPS : une zone se déplace sur la carte, la contrôler rapporte des points. Enfin, le mode Switch nous fait penser au mode Jeu d’armes de Call of Duty, en moins réussi. Vous disposez de quatre vies : à chaque fois que vous vous crashez, vous passez à la catégorie de véhicule suivante. Amusant, mais pas très bien optimisé.
Bref, l’intégralité de ces modes se retrouvent dans un mode Solo assez dispensable, qui fait essentiellement office d’introduction avant de plonger dans le mode En ligne, véritable intérêt d’Onrush. A l’heure où nous écrivons ces lignes, seules des parties rapides sans filtres spécifiques sont disponibles, le mode Avec classement étant visiblement proposé plus tard. On enchaîne donc les parties sans trop réfléchir, se contentant de faire évoluer son niveau pour débloquer skins pour pilotes et véhicules. Un peu léger.
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