Depuis quelques jours, vous avez peut-être vu fleurir sur le net les articles faisant état du grand retour des primo-accédant dans l’achat immobilier.
D’après de nombreux papiers, alors que les acheteurs acquérant pour la première fois un bien immobilier semblaient avoir été mis sur la touche au printemps, ils sont redevenus majoritaires durant l’été.
Un retour qui s’explique peut-être en partie par la relative stabilité des taux d’intérêt facilitant l’obtention d’un crédit immobilier.
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Qu’en est-il cependant de ce supposé retour des primo-accédant dans l’achat immobilier ? Quelles en sont les raisons ? S’agit-il d’une tendance structurelle on d’un événement isolé ? Quelles sont les limites de ce regain d’intérêt ?
L’achat immobilier chez les primo-accédant : un revirement inattendu
D’après les différentes tendances se dégageant au printemps 2017, il semblait peu probable que la part de premier achat immobilier augmente de nouveau.
En effet, on annonçait partout une hausse des prix, tout particulièrement dans les grandes métropoles mais également en périphérie. Et effectivement, ils ont atteint des sommets encore jamais effleurés.
Ensuite, il était communément admis que les taux d’intérêt allaient augmenter rapidement, et, partant, passeraient l’envie aux petits revenus de contracter un crédit immobilier.
Ce retour est donc principalement imputable à des facteurs conjoncturels, parmi lesquels une aspiration créée par l’existence de prêts à taux zéro.
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Ces facteurs ont permis une hausse du pouvoir d’achat des primo-accédant, qui a progressé, selon le Cafpi, pour atteindre une somme moyenne de 208 105 euros. Si bien que cette catégorie est passée de 42% en juin à 55% en juillet.
Ce différentiel de pouvoir d’achat n’est pas dû à une hausse soudaine de leurs revenus, mais c’est la disposition des ménages à emprunter, l’effort qu’ils sont prêt à fournir qui conditionne l’achat immobilier. Or cette propension à s’endetter est passée de 4,54 ans de revenus en juin à 4,66 ans de revenus en juillet.
Les limites de ce retour
Toutefois, pas sûr que les prochains mois permettent de transformer l’essai. En effet, comme c’est la disposition à contracter un crédit immobilier qui a fait la différence entre juin et juillet, il y a fort à parier que c’est aussi cette propension qui pourrait mettre le holà au retour des primo-accédant dans la partie.
Car les obstacles potentiels sont nombreux, à commencer par la hausse potentielle des taux d’intérêt, enclenchée depuis un bon moment, et qui pourrait, à terme, se montrer dissuasive.
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De plus que les prix, qui ont atteint des records historiques cet été, pourraient encore franchir des seuils jamais atteints. Une montée qui non seulement peut se révéler rédhibitoire à l’achat, mais qui peut aussi présager d’une future perte de valeur du bien, à la suite d’un krach immobilier par exemple.
Une limite s’observe aussi quant aux disparités dans les types d’achat immobilier qu’envisagent différentes catégories d’acquéreurs.
Depuis plusieurs années, on observe ainsi une exclusion progressive des primo-accédant des zones tendues. Celles-ci subissent non seulement la hausse monumentale des prix mais également celle des taux d’intérêt.
Or, c’est justement dans ces zones là que l’emploi est le plus disponible, et que la catégorie sociale évoqué souhaite s’installer en priorité.
Il est également à noter que cette achat majoritairement « jeune » est à 83% dirigé vers…l’ancien. Difficile, donc, pour un primo-accédant d’exécuter un achat immobilier concernant un appartement neuf dans une grande métropole.