Dans la vie, il y a des moments où on n’a pas spécialement envie de réfléchir. Manque de bol, ça m’arrive assez souvent à moi. Heureusement, Hollywood a été inventé pour cela et nous abreuve chaque année de dizaines de films qui ne nécessitent pas vraiment de faire travailler nos neurones pour bien suivre ce qu’il se passe à l’écran. On peut dire que la série des Fast & Furious fait partie de celles-ci sans trop prendre de risques, je pense. Avec Fast & Furious 6 on atteint sans doute le niveau zéro de réflexion. Mais bordel, ça reste quand même chouette.
Depuis le précédent épisode, il y a un truc qui me plait à l’écran : voir Vin Diesel et Dwayne Johnson ensemble, dans le même film. L’épisode 5 avec la baston entre les deux restent pour moi un grand moment de cinéma, cet instant où on va enfin savoir lequel des deux chauves est le plus costaud. La décision s’est faite à grands coups de savate, avec des « je te fait transpercer un mur en pierre à coups de pied » et autres joyeusetés. Et c’était quand même chouette tout plein.
Aujourd’hui, Dom (Vin Diesel) et sa clique reprennent du service à la demande de Hobbs (Dwayne Johnson) afin de traquer un grand méchant pas beau. Pour les convaincre, il promet à la bande de hors-la-loi de vider leurs casiers judiciaires, tandis qu’un appât plus grand met Dom en émoi – du moins autant que peut le faire ressentir cette montagne de gazole (gazole, diesel, tout ça tout ça) : Letty, son amour de toujours, est réapparue aux côtés du grand méchant alors qu’il la croyait morte. DINGUE, mais ceux qui étaient restés jusqu’à la fin du générique de Fast & Furious 5 le savaient déjà. Bande de petits malins.
Concrètement, le film est dans la veine des autres épisodes de la saga : des grosses bagnoles tunées, des courses de rue, des explosions, et surtout des scènes complètement dingues. Mention spéciale au jump e
ntre les deux voies de l’autoroute sur l’aqueduc, ou à la scène finale avec une piste d’atterrissage qui doit faire la taille de 6 pays (vous comprendrez, vous verrez). Malgré tout, en partant du principe que l’on sait très bien à quoi s’attendre dans un Fast & Furious, on passe un moment agréable, sans prise de tête. Clairement pas du haut cinéma, mais le film remplit sa fonction sans mal. Avant de parler des bonus, un petit mot pour vous dire de bien regarder la fin du film (et après le générique) pour avoir une idée intéressante de ce que sera la suite de la saga. Et ça s’annonce sympa !
Du côté des bonus, c’est en revanche du grand foutage de gueule. Si on apprécie toujours de pouvoir trouver une version DVD et une copie digitale du film en plus du blu-ray, il faut ici se contenter d’une toute petite scène coupée et de trois vidéos making-of. Un peu light en comparaison de certaines autres offres…
Le Blu-Ray Fast & Furious 6 est disponible chez BluRay-Mania au prix de 19,99 euros.
Article initialement paru sur ChezJo.net : blog jeux vidéo, cinéma, TV, high-tech