Les journées commencent à raccourcir et vous allez commencer votre période d’hibernation annuelle, vous réfugiant devant la console en rentrant du boulot ou des cours. Parmi la pile de jeux qui va vous accompagner durant cette période faste en sorties, vous ne pouviez pas imaginer passer à côté du dernier Call of Duty. Avec Call of Duty : Black Ops 3, développé par Treyarch, Activision continue d’exploiter la poule aux oeufs d’or, mais en proposant un titre de qualité.
Commençons ce test en précisant que nous avons testé le jeu sur Xbox One. Cela a son importance car, au-delà du combat PlayStation 4/Xbox One, ce Black Ops 3 est le premier à faire un distinguo en terme de contenu entre les versions sur consoles de nouvelle génération et les anciennes. On vous conseille donc d’esquiver les versions PS3/360 puisque celles sont purement et simplement amputées de mode Campagne, seul un mode multi étant présent que la galette. Il devient grand temps de passer à la nouvelle génération, et même Activision prépare la transition au mieux avec cette idée.
Une campagne repensée
Call of Duty : Black Ops 3 nous plonge dans un univers futuriste où les soldats disposent de capacités renforcées, où les machines ont de plus en plus d’importance. Le scénario du mode Campagne fait d’ailleurs la part belle à la machine, aux robots, et une bonne partie du script nous fait croire à un affrontement entre l’Humanité et les intelligences artificielles, sans toutefois que cela ne soit le seul axe de réflexion. Les amateurs de science-fiction s’en donneront à coeur joie dans cette trame plus complexe qu’à l’accoutumée, n’hésitant pas à piocher dans quelques uns des grands classiques cinématographiques, de Terminator à Robocop, sans oublier des petits trips façon Inception vraiment intéressants. Si le scénario est intéressant, le gameplay n’est pas en reste et on note un vrai travail de la part des développeurs pour tenter de se renouveler. Déjà, les zones sont désormais plus vastes et la progression moins linéaire que dans les précédents épisodes. Cela implique que différentes approches sont possibles pour aborder chaque situation. En ce sens, l’apparition de pouvoirs (classés en 3 catégories) ainsi que la possibilité de personnaliser son inventaire avant un début de mission est quelque chose de vraiment intéressant, permettant de privilégier l’infiltration, ou la ruse avec la possibilité de pirater tourelles et drones pour les retourner contre l’ennemi par exemple.
Comme toujours, la durée de vie de cette campagne est assez limitée. Comptez 8-9 heures pour le mode de difficulté par défaut. Aussi, on vous incite réellement à augmenter le niveau de difficulté et profiter du fait qu’il soit désormais possible de jouer en coopération (jusqu’à 4 en ligne, à 2 en écran splitté) pour ajouter quelques instants de bonheur vidéoludique partagés avec vos amis.
Un multi toujours aussi solide
Bien évidemment, tout fan de la licence Call of Duty sait que le véritable plaisir de jeu réside dans le mode multijoueur. Cette année, on peut commencer en félicitant les équipes de développement qui, pour la première fois, ont réussi à nous proposer des serveurs stables dès les premiers jours et n’ont pas pris les joueurs pour des pigeons. C’est certes dommage de devoir le signaler, mais la qualité des services en ligne des précédents opus a été tellement désastreuse par moments qu’il n’est pas de trop de le noter.
A côté de cela, la recette est très semblable à celle que l’on retrouve chaque année. XP, armes et accessoires à débloquer en fonction de votre progression, défis concernant à peu près tout et n’importe quoi (modes de jeu, armes, jouabilité, …). La formule a fait ses preuves par le passé et les développeurs ont fort logiquement continué de s’appuyer dessus. Quelques ajouts ont en revanche été faits, avec la mise en place de classes de personnages, appelés Spécialistes. Au nombre de 8, ces derniers disposent d’armes et capacités spéciales qui se débloquent en cours de partie, et qui sont réellement incroyables. Arc à flèches explosives, pistolet meurtrier, mitrailleuse lourde, fusil électrique, etc. sont autant de petits joujoux qu’il est possible de découvrir et qui apportent une touche de profondeur supplémentaire au gameplay.
Un gameplay rendu plus futuriste et nerveux par les développeurs qui accouche de situations excellentes. A la manière de Titanfall, il est désormais possible de courir sur les murs, ce qui amène à des situations vraiment classes et des frags visuellement exceptionnels. Encore faut-il avoir un peu de talent et pas mal de réussite pour pouvoir briller en ligne ! A côté de ça, on retrouve tout ce qui fait le sel de la série du côté des modes de jeu, avec une petite surprise du côté des modes bonus puisque le Jeu d’armes (qui propose de changer d’arme après chaque frag) est de retour. Au total, ce sont 12 maps différentes sur lesquels les joueurs pourront s’affronter, auxquelles s’ajoute la version remodelée de Nuketown. Petite déception à ce niveau pour le moment puisqu’elle n’est pas incluse dans les sélections classiques et uniquement accessibles via les modes de jeu bonus.
Enfin, signalons le retour, comme on pouvait s’y attendre, du mode zombie qui propose de découvrir jusqu’à 4 joueurs simultanément une aventure se déroulant dans les années 40 et qui réserve son lot de surprises. Shadow of Evil, c’est le nom de l’aventure disponible pour le moment, devrait occuper les fans du mode pendant un long moment !