Des fois, les mots ne sont pas écrits… Des fois, ils sont là comme emportés par le vent et viennent nous caresser le visage dans les moments où nous en avons le plus besoin. Le livre d’Olivier Dorchamps nous fait voyager, nous emporte dans un vent de sable et de soleil.
En passant par Paris jusqu’au Maroc, nous nous laissons guider aux fils des mots pour comprendre le passé si dur et vrai des anciens. Une question de culture mais surtout de respect : nous pouvons conclure que ce livre nous ouvre le cœur vers la compassion envers les uns, les autres, même parfois les personnes les plus proches de nous. En fermant ce livre, on a envie de se blottir dans les bras de ceux qu’on aime… De fermer les yeux et sentir de chaque côté l’amour qui règne autours de nous.
C’est parfois dur de mettre des mots sur ce qu’on ressent car l’amour est tellement grand, c’est tellement plus que ce que l’on peut voir et ressentir. Le plus important, ce sont ces moments en famille, c’est un cadeau d’avoir ces personnes qui sont et seront toujours là car leur amour est infini. Malgré un passé quelquefois torride comme celui de Mi Lalla, nous avons toujours le pouvoir du pardon. Nous pouvons nous pardonner nous-même, mais également à tous ceux qui nous ont fait du mal.
Hassan et sa famille, qui eux aussi on sûrement souffert dans cette culture stricte et injuste d’avant ce Maroc moderne que nous connaissons aujourd’hui. Mais maintenant, c’est dans les mains de Marwan de mettre en liberté cette vérité si dure et d’alléger la mort de son père.
Ceci est le premier livre d’Olivier Dorchamps et certainement une réussite littéraire sachant qu’il est franco-anglais, sa maîtrise joyeuse et entraînante du français nous laisse bouche-bée quant au déroulement de l’histoire.