Alain Soral est auteur, essayiste, idéologue, éditeur et réalisateur (Confession d’un dragueur). Des livres tels que La vie d’un vaurien, Sociologie du dragueur ou Vers la féminisation ? l’ont fait connaitre du grand public.
Mais Alain Soral est aussi surtout, et souvent, incompris. Et la définition que ses détracteurs font de lui est à la fois erronée et imméritée. La plupart de ceux qui l’assène n’ont en réalité ni lu, ni encore moins étudié son œuvre. Comprendre l’empire, son essai politico-historien qui s’est écoulé à plus de 100.000 exemplaires à ce jour (sachant que Soral ne bénéficie d’aucune promotion médiatique, il s’agit là d’un chiffre conséquent) a déjà été traduit dans une dizaine de langues, dont l’anglais et le coréen. Que Soral apporte des faits, des constats, ou qu’il émette quelques théories (aussi personnelles soient-elles), ne devrait en aucun cas faire l’objet d’autant de procès et même d’attaques physiques.
Mais le problème est le suivant : la liberté d’expression est condamnable et condamnée dès lors qu’elle dérange les lobbies. La communauté juive, par exemple. Le CRIF (conseil représentatif des institutions juives de France), lequel a récemment perdu son procès contre Soral. Une victoire qui remet leur légitimité en question et les choses à leur place. Mais cette rafale de procès témoigne aussi du fait que certaines communautés deviennent intouchables ! En résumé, proclamer les pires saloperies à l’égard d’un Français, blanc, chrétien, n’est rien, n’est pas une effraction. Il s’agit d’un désaccord, tout au plus, tandis que s’exprimer par la négative ou avec une certaine virulence à propos du peuple arabe ou d’un juif, demeure à coup sûr une incitation à la haine raciale ! Troublant, non ? D’autant que Soral, en bon dialogueur, use de précautions oratoires certaines. Exemple : Soral ne dit pas : Les juifs ceci, ou bien les juifs font cela ! Non, Soral dit : « Des » juifs ceci, ou « des » juifs cela ! Ce qui est à mon sens totalement différent. Non, il ne met pas tout le monde dans le même sac. Mais il faut l’avoir lu pour le comprendre.
Soral n’est ni raciste, ni antisémite. C’est un homme arrogant, agaçant, prétentieux et même provocateur à ses heures perdues, mais ça s’arrête là. C’est un penseur. Un intellectuel que beaucoup de prétendus penseurs pourtant sérieux n’approuvent pas. Et c’est pourquoi Soral est interdit de médias : télé et radio ! Il lui est donc interdit de s’exprimer sur le service public. Bonjour la liberté d’expression ! Visionner ses vidéos sur YouTube est la seule manière d’accéder à sa vision du monde. A ses idées. Même s’il me parait judicieux de savoir faire un tri. Enfin, toujours est-il que Comprendre l’empire (publié aux éditions Blanche, sa maison de prédilection) est une analyse remarquable et concluante de l’histoire de France, de la Révolution à nos jours. Alors quoi que vous pensiez du polémiste, du provocateur, et du pseudo-antisémite (accusation erronée de médiocres analyses journalistiques), ce livre dénonce assez justement, de manière innovante et intellectuelle ce qu’est l’empire, et cela mérite d’être lu ou étudié avec une attention particulière.
Alain Soral s’appuie sur de nombreux faits historiques vérifiables et construit ce qui ressemble à la fois à un pamphlet, un manuel ainsi qu’à une suite de chroniques qui nous invite à nous poser les bonnes questions concernant la république et notre société, cette grosse arnaque.