Parmi la liste de titres disponibles au lancement de la Nintendo Switch, certains ont été attristés de compter plusieurs épisodes déjà présents sur d’autres supports. C’est notamment le cas de Just Dance 2017 testé dans nos colonnes qui, s’il n’a rien d’original, fait toutefois très bien le boulot. Big N compte également puiser dans les prochains mois dans le catalogue Wii U pour proposer des versions mises à jour de certains titres. Fast RMX fait partie de ceux-là, lui qu’on connaissait sous le nom de Fast Racing Neo sur leur précédente console. Que vaut le titre, Joy-cons en main ?
L’une des stars du lancement ?
Certains experts estiment qu’un bon lancement de console se fait grâce à un catalogue varié, permettant à chacun d’y trouver son compte. Fast RMX est là pour ravir les amateurs de course, notamment ceux qui attendent en vain l’arrivée d’un nouveau F-Zero, référence de la course futuriste aux côtés de Wipeout.
Ne vous fiez pas à son petit prix et au fait qu’il ne soit disponible que sur l’eshop, au format dématérialisé. S’il n’est proposé qu’au prix de vingt euros, le titre développé par Shin’en (à qui on doit notamment les bons Nanostray sortis sur DS) n’en reste pas moins très complet et réellement intéressant.
Le soft a évolué dans le bon sens depuis sa sortie sur Wii U. La première chose importante à signaler est que les développeurs ont tenu à réduire la difficulté de leur bébé. Sans doute pour rendre accessible le titre à un plus grand nombre de joueurs et profiter du catalogue encore peu fourni de la Switch. On passe de quatre à trois courses seulement pour les épreuves, ce qui est une vraie bonne nouvelle pour les nerfs des joueurs, surtout à compter du deuxième niveau de difficulté. Les différentes fautes – explosions, sorties de route – sont également moins punitives et ne sont pas nécessairement synonymes de très mauvaise position finale.
Ikaruga Racing
Le gameplay n’a pas évolué d’un iota, et on associe toujours la nervosité des courses à un système de switch (tiens, tiens) entre deux couleurs pour son vaisseau. D’une simple pression, on bascule entre le orange et le bleu, un peu à la manière d’Ikaruga. Cela permet d’utiliser les bandes de boost et les tremplins, eux aussi oranges ou bleus. A cela s’ajoute un turbo beaucoup plus classique à enclencher après avoir amassé de petites billes sur les pistes. En ajoutant les dash latéraux disponibles sur les gâchettes, on obtient un gameplay nerveux, exigeant et diablement intéressant.
En termes de contenu, Fast RMX propose d’emblée près du double de pistes par rapport à son grand frère. Au total, ce sont 30 courses différentes qui sont de la partie, chacune dans des environnements bien détaillés, mais surtout très variés. Techniquement, le soft fait plaisir à voir, avec une fluidité excellente (mais nécessaire pour bien retranscrire la vitesse du jeu) à 60 images par seconde, en mode tablette ou TV. Ce dernier assure un affichage en 1080p de qualité, d’ailleurs. On conseille toutefois d’y jouer en nomade, ce dernier étant comme souvent plus flatteur pour le titre.
Enfin, un petit mot pour signaler qu’il est possible de jouer de 1 à 4 joueurs sur une seule et même console, chacun pouvant utiliser un Joy-Con en position horizontale. La Switch semble une fois encore marquer le retour du multijoueur en écran splitté et, rien que pour cela, on remercie Nintendo pour cette console !