Il arrive parfois que l’on ouvre une boîte en pensant « ok, ça fera le job »… puis on se surprend à sourire, à plonger dedans, à vouloir enchaîner une partie « juste une de plus ». C’est exactement ce que m’a offert Insurrection : un petit jeu de cartes qui, sous des airs calmes, cache une vraie tension, un vrai moment ludique facile à sortir mais assez malin pour qu’on s’y prenne au jeu.
Quand j’ai déballé la boîte, je ne m’attendais pas à vibrer — disons-le franchement — mais à passer un bon moment. Et pourtant, le thème m’a accroché : vous êtes chef·fe rebelle, vous cherchez à renverser une reine tyrannique, mais attention : vous ne savez pas toujours pour quel camp vous jouez vraiment. La mécanique est simple : chaque tour, on compose, on échange, on bluffe un peu. On construit sa main de cartes, on surveille la « corruption » qui monte, on sent l’issue se dessiner — mais peut-être pas comme on l’espérait.
J’ai aimé cette ambivalence : au début on croit être du « bon côté », assez vite on doute. Parce que la corruption, elle progresse, silencieusement, et parfois elle gagne avant qu’on ait compris notre stratégie. Cette pression latente, « est-ce que je dois foncer ou protéger mes arrières », donne un petit frisson que je ne pensais pas retrouver dans un format de 20 minutes.

Le plaisir de sortir, installer, jouer
Ce qui m’a vraiment allumé : la fluidité. On installe vite, les règles se maîtrisent assez vite, on entre dans le vif sans attendre. Chaque manche, on joue une carte de sa main, on regarde ce qui se passe dans la rivière commune de cartes, on prend, on échange, on ressent que chaque choix compte. Le système n’est pas ultra compliqué — et c’est tant mieux. On ne perd pas une partie à expliquer pendant dix minutes, on est dans l’action.
En jouant, j’ai senti qu’il y avait plusieurs pistes : « je tente d’aider le Bien », « je parie sur le Mal », « je vois ce que les autres font », « j’optimise ma main »… Le jeu offre cette liberté-là, même si finalement tout reste rapide. J’ai fait une partie à trois, je l’ai faite à quatre : à chaque fois, j’ai pause, réflexion, surprise, et fin.
Quelques petits bémols (mais rien de grave)
Bien sûr, je ne vais pas dire que tout est parfait. Le rythme rapide a ses conséquences : on ne parle pas d’un jeu ultra-profond où on va élaborer un plan sur trois heures. Si vous cherchez un jeu tordu, ultra stratégique, avec des milliers de choix, ce n’est probablement pas votre cible. Ici, on joue, vite et bien — mais on joue assez vite.
Autre point : la partie « hasard » est un paramètre à accepter. La rivière centrale de cartes, la pioche, selon les joueurs… Cela peut créer des retournements de situation assez sévères. Dans une partie, je pensais avoir bien lancé, et puis boom, la corruption s’est déclenchée plus vite que prévu. Je n’ai pas râlé : j’ai trouvé ça fun. Mais pour certains joueurs qui aiment tout contrôler, ça pourrait être un frein.
Et un dernier détail : à cinq ou six joueurs, j’ai senti que ça peut devenir un peu plus fouillis, que le contrôle diminue. J’ai ressenti que le cœur du jeu est peut-être plus fin à 2-4 qu’à 6. Ça ne le rend pas mauvais, mais différent.
Pour qui, et quand le sortir ?
Si je devais le recommander honnêtement : ce jeu est parfait pour un groupe de joueurs qui aime le jeu “léger mais pas superficiel”, qui veut sortir quelque chose rapidement sans installer une montagne de matériel, mais qui ne veut pas non plus jouer à un bête jeu d’apéro. Si vous avez une soirée “on se pose et on joue avant de regarder le reste”, Insurrection est top. Si vous avez un joueur qui aime analyser pendant 45 minutes, ce jeu fera le job, mais il ne s’étendra pas sur trois heures.
Personnellement, je le mets dans ma catégorie “plaisir rapide”. Celui que je sors entre deux gros jeux, quand je veux de la tension, du choix, mais pas la prise de tête. Et franchement, il remplit cette mission avec brio.
| 🪧 Fiche du jeu | Insurrection |
| 🎈 Âge | à partir de 10 ans |
| 👥 Nombre de joueurs | 2 à 6 joueurs |
| ⏳ Durée d’une partie | moins 30 minutes |
| 🏢 Éditeur | La Boite de Jeu |
| 🧠 Auteur | Tore Christian |
| 🧑🎨 Illustrateur | Louis Gennart |

![[BD] Hiver Nucléaire : plongée dans les radiations et le dialecte québécois](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/11/Conso-Mag-divers-4.png?resize=360%2C180&ssl=1)



![[Test PC] Digimon Story : Time Stranger – Le choc des licences](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/11/Header.webp?resize=360%2C180&ssl=1)

![[Comics] Stranger Things – Le Voyage](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/11/levoyage-1.png?resize=360%2C180&ssl=1)








![[Jouet] Bisounours Toufleur : un concentré de douceur et de poésie à la maison](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/11/ChatGPT-Image-6-nov.-2025-10_58_41.png?resize=360%2C180&ssl=1)






![[Test Hardware] Ecouteurs Skullcandy Crusher 540 Active](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/08/crusher-540-anc.jpeg?resize=360%2C180&ssl=1)

![[Test Hardware] Ecouteurs Skullcandy Method 360 ANC – Sound by Bose](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/06/SKULLCANDY_METHOD-360-ANC.jpg?resize=360%2C180&ssl=1)
![[Livre] Les Étoiles du Football – Les Meilleurs Joueurs de la Planète Foot](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/Conso-Mag-divers-12.png?resize=360%2C180&ssl=1)
![[FOOT] Racing Club de Strasbourg : zoom sur le maillot Third 2025-26 (il est magnifique !)](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/09/WhatsApp-Image-2025-09-22-a-14.48.38_12fed5af-1.jpg?resize=360%2C180&ssl=1)





![[BD] Hiver Nucléaire : plongée dans les radiations et le dialecte québécois](https://i0.wp.com/www.conso-mag.com/wp-content/uploads/2025/11/Conso-Mag-divers-4.png?fit=1280%2C720&ssl=1)










