
Comme vous le savez, j’ai fait l’acquisition avec ma Xbox One d’une version nouvelle génération de NBA 2K14 que l’on annonce comme particulièrement bluffant. Après quelques matchs et dribbles enchaînés avec Tony Parker et compagnie, il est l’heure de faire un petit bilan de cette mouture X1 (ou XO, je sais pas trop comment on est sensés abrévier ce truc…). Si vous vous rappelez bien, j’ai déjà pu mettre la main sur la version Xbox 360 du jeu qui m’avait vraiment convaincu. Je ne vais donc pas revenir en détails sur le contenu du titre, puisque les deux versions sont totalement identiques. Je vous invite donc à lire mon petit test de la version 360 pour voir à quoi vous pouvez vous attendre à ce niveau là.
En revanche, on va un peu parler de la partie technique du jeu. Bon, comme on commence à en avoir l’habitude, le titre met une plombe à s’installer lors du premier démarrage. Au bout d’un petit moment, on peut toutefois se lancer dans une partie entre les Spurs de San Antonio et le Miami Heat, histoire d’en prendre directement plein la tronche et d’attendre comme un gamin que le reste de l’instal’ soit faite. Première chose, les commentaires sont absents pour le début de la partie et son remplacés par une ÉNORME bande-son choisie par LeBron James en personne. Vous aurez beau me dire ce que vous voulez, mais enchaîner les dribbles, les shoots et les dunks sur un bon gros son d’Eminem, il n’y a pas grand-chose de comparable. En fin de match les commentaires s’activent (au fur et à mesure que l’installation progresse, vous l’aurez compris) et le plaisir reste toujours aussi grand.

Esthétiquement, le jeu fait très, très fort. Les joueurs sont mieux modélisés que jamais et les fans de NBA prendront un pied incroyable à contrôler des joueurs qui ressemblent magnifiquement à la réalité, avec ce que ça implique de mouvements personnalisés, de mimiques lorsqu’un point est marqué, etc. Cette version Xbox One semble aussi proposer (mais je n’en suis pas tout à fait sûr, alors ne me crachez pas au visage si je dis n’importe quoi, ok ?) des animations retravaillées pour encore plus de fluidité, alors qu’on semblait déjà au top sur la précédente génération. Ce qui me plait toujours autant dans la série, c’est le nombre de détails que l’on retrouve autour du parquet : les remplaçants assis sur leur banc, les spectateurs qui s’enflamment et qui peuvent par exemple huer leur équipe quand elle se fait martyriser (oui, les Spurs m’ont mis minable sur ce match d’intro, ET ALORS ?!), mais aussi les mascottes et pompom girls qui dansent sur le bord du terrain, le type avec son « balai » qui vient nettoyer le sol après un choc, etc. On a vraiment l’impression d’y être plus que jamais, c’est grandiose. Les développeurs ont même poussé le vice jusqu’à proposer des interviews des joueurs en fin de match, histoire que TP puisse se foutre de ma gueule au micro des journalistes. Magnifique !
Côté contenu, pas mal de choses sont passées à la trappe pour que le jeu puisse sortir dans les temps : adieu donc le mode dédié entièrement à LeBron James, tout comme Crew qui permettait de prendre part à des matchs en ligne avec le joueur issu de sa Carrière. Idem pour l’Association en ligne qui est aux abonnés absents également. Personnellement, à part le mode LeBron, le reste ne me manque pas vraiment et je me contente des modes classiques, et surtout du Park permettant des matchs de street vraiment cool.
Au final, on se retrouve avec une version « light » de NBA 2K14 en termes de contenu, mais tellement plus belle au niveau technique. Les développeurs ont pondu un nouveau moteur qui fait des merveilles et on en prend plein les rétines du début à la fin ! Du grand, grand art qu’il va falloir confirmer l’an prochain pour la licence !
Test paru initialement sur ChezJo : blog jeux vidéo, cinéma, high-tech.