Vous avez certainement été au courant de l’info pour peu que vous vous intéressiez aux sorties à venir sur Xbox One : Electronic Arts propose depuis vendredi soir – et jeudi pour quelques chanceux – une phase de bêta test ouverte permettant de s’essayer à Titanfall, certainement l’un des titres les plus attendus sur la nouvelle génération de consoles et qui a du pousser quelques joueurs à choisir la console de Microsoft plutôt qu’une PS4, le jeu étant une exclu Xbox One.
J’ai donc eu la chance de me plonger dans le jeu depuis une poignée de jours maintenant. Et que dire si ce n’est que ça déboîte sévèrement ? Après un tutoriel de 15-20 minutes nous apprenant à gérer aussi bien les Pilotes (qui sont les soldats classiques) que les tant attendus Titans, on comprend très vite que Titanfall sera un jeu nerveux, ultra speed et qui nous fera risquer la crise d’épilepsie en cas de soirée prolongée ! Très vite, on plonge dans le feu de l’action.
La partie commence à bord d’un vaisseau qui surplombe l’une des deux maps disponibles dans cette bêta-test. Une fois le chrono écoulé, on saute et on fonce dans l’action. Les parties se jouent à 6 joueurs contre 6, auxquels sont ajoutés une flopée de bots permettant de conférer aux batailles des allures de guerres intéressantes malgré le nombre réduit de soldats « humains ». Ca saute dans tous les sens, on enchaîne les double-sauts, les courses contre les murs, on essaye de trouver une position dominante sur le champ de bataille pour prendre l’ascendant sur ses adversaires. Tout se passe très facilement, les courses sur les murs sont automatiques et vraiment intuitives, on s’y fait vite. J’avais peur de quelque chose de trop compliqué à gérer mais les développeurs ont pondu quelque chose de vraiment cool.
Soudain, une petite voix nous annonce que le Titan est prêt à être catapulté depuis le ciel. En une poignée de secondes, le robot géant est là, et nous embarque. Différentes classes de Titans sont de la partie, comme pour les Pilotes, que l’on peut personnaliser au fur et à mesure que l’on débloque les compétences, à la manière d’un Call of Duty. Et là, le sentiment de puissance est impressionnant : on défonce les ennemis et les bots par paquets, on dash pour esquiver les tirs de lance-roquettes. Et que dire des combats entre Titans, eux aussi énormes ? Il faut apprendre à bien gérer l’arme principale du robot, couplée à une attaque spéciale et à un bouclier qui arrête les tirs ennemis avant de pouvoir les renvoyer à l’expéditeur. C’est tout aussi tactique que bourrin, et c’est un gros, gros panard !
Côté mode de jeux, la bêta en propose trois avec du MME classique, un mode Domination lui aussi assez convenu et un troisième mode dans lequel tout le monde commence dans un Titan, avec une seule vie. La première équipe à éliminer les adversaires remporte la partie. Sympa, mais j’attends de voir la version finale pour découvrir un peu de neuf de ce côté-là. La bêta m’a laissé un peu sur ma faim à ce niveau et, couplé au faible nombre de cartes disponibles, j’ai ressenti assez rapidement une certaine lassitude que je n’espère pas retrouver au mois de mars. Enfin, dernier petit point noir, j’ai également trouvé que le sentiment de mérite n’était pas assez développé dans le soft, comme il peut l’être dans un Call of Duty avec ses bonus pour séries de victimes, qui récompensent les joueurs qui cartonnent en leur offrant des armes ou des compétences toujours plus puissantes en fonction des performances. Là, les Titans apparaissent simplement au bout d’un compte-à-rebours, indépendamment de ce qu’il se passe dans la partie, et je trouve ça un peu dommage.
Malgré les quelques petits défauts relevés, j’ai vraiment adoré cette bêta de Titanfall et j’ai hâte de pouvoir m’essayer au jeu à la fin du mois de mars ! Je vous rappelle que vous pouvez précommander le jeu sur Amazon au prix de 64,99 euros frais de ports inclus.