« Après la mort de l’homme qu’elle aimait, une femme choisit de s’exiler à Saint-Pierre-et-Miquelon, île battue par les vents, espace sans frontière. Ce sera son refuge pour relire la correspondance de son amant, qu’elle se fait expédier de Paris, et y répondre, comme s’il était encore vivant.
Comment survivre à la perte ? Défier l’inéluctable ? Mêlant le rire et l’effroi, le style singulier de Nadia Galy, l’auteur d’Alger, lavoir galant et du Cimetière de Saint-Eugène, sublime la violence de cette expérience dans un récit plein de grâce et de poésie. Roman sur le deuil et l’amour, La belle de l’étoile raconte avant tout la renaissance d’une femme, magnifique personnage habité par la force et l’énergie salvatrice des mots. »
Je dois m’avouer que j’ai été surprise en ouvrant le livre : je m’étais attendue à un roman épistolaire, or ce n’était pas du tout le cas. C’est même un récit à la première personne du singulier. Une fois la surprise passée, j’ai pu me plonger dans l’histoire de cette jeune femme qui, après avoir perdu son amant, se réfugie du monde en s’exilant sur une petite île, Saint-Pierre-et-Miquelon. On traverse avec elle son deuil, accompagnés par les lettres de son amour décédé, auxquels elle va répondre dans le même ordre que les envois originels.
L’écriture de Nadia Galy et très belle. Malgré tout, je trouve qu’un vocabulaire soutenu, pour un récit à la première personne, manque de naturel. Mais une fois ce détail mis à l’écart, la plume de l’auteure est vraiment magnifique.
Les personnages ont tous leur part d’ombre et de mystère, les rendants plus vrais, bien qu’ils soit tous plutôt gentils et agréables.
L’histoire est terriblement belle et poétique. C’est un récit poignant sur le deuil, l’amour et la renaissance que nous livre l’auteure.