La fille au sac de plumes est le premier roman auto-édité de Michèle Beck. Cette autrice avait déjà captivé mon attention avec son roman « Mémoire d’Ange » dans une lutte du bien contre le mal. Dans un autre registre, classé feel-good, Michèle Beck nous embarque dans un road trip.

Certes, nous ,e sommes pas tous nés sous le même étoile mais certains ont des vies particulièrement marquées par la douleur. Victoire, après bien des moments de déboire, vit dans un trou noir dans lequel elle ne cesse de descendre dans les profondeurs obscures. La perte de ses proches semble fermer la porte sur un avenir possible.

Issue d’une bonne famille, l’environnement et les événements la pousse à tout quitter pour entamer un road trip qui la conduira de Annecy à Saint Jean de Luz. La route se fera à pied et sac à dos. Un périple que j’ai ressenti comme un chemin de Compostelle. Axé sur la réflexion, ce parcours permettra de faire des rencontres humaines enrichissantes.

Une lecture que j’ai vécu comme sur des montagnes russes. Autant j’ai aimé ce que je vivais, autant il y avait des points qui me dérangeaient. Ce n’est pas la démarche d’obtenir le bonheur qui m’intriguait mais plutôt la crainte des événements passés, faisant de cette lecture intrigante une lecture addictive. Plus j’avançais dans l’histoire, plus j’avais peur de découvrir la vérité. En parallèle, les rencontres humaines, les lieux, les chemins empruntés étaient une véritable quête spirituelle. Victoire est une protagoniste marginale, qui a tellement souffert que sa simplicité me l’a rendu attachante. C’était intéressant de voir cette mise en retrait par rapport à la société pour essayer de se trouver soi-même. Cependant, j’aurai voulu que l’auteure développe un peu plus les relations humaines. J’aurai souhaité également que Michèle Beck creuse davantage l’histoire autour de son frère Tommy et de sa belle-sœur Constance. Des personnages secondaires qui avaient pourtant toute leur place dans ce roman. Il m’a manqué un peu de consistance, d’épaisseur.

Et pourtant, cette aventure avec ses hauts et ses bas a su me transporter au côté de Vic, sur ce cheminement personnel. Je n’avais qu’une envie, celle de lui souhaiter tout le bonheur du monde car même si la vie est dure, elle mérite d’être vécue. Une lecture que je recommande !

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