Le genre de la fantasy n’est pas extrêmement répandu en France, et certains auteurs comptent bien essayer de remédier à la situation. Esther Robinson, publiée ici chez la société des écrivains, a certainement rêvé plus d’une fois de devenir le nouveau Tolkien, auteur à l’origine de la célébrissime trilogie Le Seigneur des Anneaux ou Le Hobbit, qui a eu droit à son adaptation cinématographique fin 2012. C’est sans doute avec cette idée dans un coin de la tête qu’elle s’est lancée dans l’élaboration d’une série de romans baptisée La Guilde des Cartographes, dont le premier volet, La chute de la maison Gemins, nous est présenté aujourd’hui.
Ce premier tome nous raconte l’histoire de Caleb et Dracs, deux frères jumeaux et héritiers de la maison Gemins. Des frères que tout sépare, à commencer par l’affection que leur porte leurs parents, chacun ayant son préféré. Une famille tiraillée, fruit d’une malédiction ancestrale qui plane sur la maison et qui va, une fois encore, faire des siennes pour mener les deux jumeaux dans une incroyable aventure.
Tout au long des pages de La chute de la maison Gemins, Esther Robinson parvient nous accrocher grâce à des descriptions de qualité, mettant en avant un univers féérique, spécialement conçu pour faire fonctionner notre imaginaire. Malgré cela, l’auteur ne se complait pas dans ces scènes de contemplation et ne perd pas son lecteur via une abondance de détails. Un point qui, combiné aux sujets traités et à la façon dont ils le sont, permet de voir cet ouvrage comme un bouquin parfait pour petits et grands, chacun pouvant clairement y trouver son compte.
Bien évidemment, tout n’est pas tout rose et certains points méritent d’être encore un peu améliorés. On espère qu’Esther Robinson saura nous étonner et progresser encore à l’avenir. La sortie des tomes suivants – certainement conditionnée à une réussite de ce premier opus – nous dira si nous avions raison d’espérer !
- Acheter en ligne : La Chute de la maison Gemins – 20,90 euros – 362 pages