Un pavé qui m’a tenu en haleine de la première à la 890ème page -heureusement d’ailleurs, vu la longueur du bouquin. C’est, à ce jour, le seul et unique roman que j’ai lu d’Elizabeth George, mais ce fut une belle découverte. Malgré quelques références à une autre oeuvre ayant Barbara Havers pour protagoniste, il n’est pas nécessaire de l’avoir lu avant celui-ci pour parfaitement comprendre l’intrigue. C’est un peu comme les livres de Dan Brown ayant Robert Langdon pour héros, seules de courtes références sont faîtes aux tomes précédents, rien de gênant donc.
Ce roman est une enquête truffée d’action, de rebondissements. On essaie de se faire une opinion, on avance dans l’enquête avec Barbara Havers qui enquête sur la mort suspecte de Hayham Querashi, un membre de la communauté pakistanaise de la petite ville de Balford-le-Nez. Dans ce méli-mélo, difficile de discerner le vrai du faux … Au fil des pages, de nouveaux éléments s’ajoutent, nous faisant changer d’opinion rapidement, mais ne nous permettant pas pour autant de deviner aisément le véritable coupable.
Outre une enquête rondement ficelée par les mots et les mains d’Elizabeth George, cette oeuvre nous permet de découvrir un tant soit peu la culture pakistanaise, mais surtout la communauté pakistanaise en Angleterre (et sa culture). Thème toujours actuel, car rappelons qu’il y a de nombreux Pakistanais au Royaume-Uni, c’est toujours intéressant d’en savoir un peu plus. Cela représente également très bien les tensions qui existent entre locaux et cette communauté, l’éventuel racisme présent, la cohabitation qui ne se fait pas toujours de façon pacifiste.
Pour clotûrer cette critique, je qualifierai la fin d’apothéose, d’après mes souvenirs, car j’ai lu ce livre il y a déjà longtemps. Cela prouve également que ce livre peut-être lu par un adolescent à partir de 16 ans, mais les adultes peuvent tout autant s’en délecter !