Nintendo a, il y a quelques années, initié la production d’une encyclopédie en 3 parties autour de sa légendaire saga des Zelda. Aujourd’hui sort enfin en France le second volume dédié à l’aspect visuel de la série et intitulé Art and Artifacts. Un épais volume qui regroupe un nombre considérable artworks et images qui reviennent en détails sur l’univers des différents jeux qui composent la série. Notre avis sur cette édition française de Soleil.

Comme son nom l’indique, l’ouvrage est partagé en plusieurs parties et ceci au sein de chaque section elle-même consacrée à un des jeux de la saga. En bref, Art and Artifacts se déroule dans l’ordre chronologique de sortie des jeux Zelda en séparant l’aspect « art », qui regroupe surtout les concepts autour des environnements et personnages et la section qui suit repose sur le regroupement des « artifacts » de chaque jeu. Si nous devions définir les artifacts, disons que ce sont des détails qui donnent de la personnalité à un univers – des panneaux dans les rues, des drapeaux, les icones dans les menus, etc.

Inutile de dire que certains jeux proposent des créations visuelles plus intéressantes que d’autres – il est intéressant de voir l’évolution mais les premiers jeux de la saga étaient très marqués par leur époque au niveau des concepts visuels. En effet, à partir d’A Link to the Past, on se rend compte que les univers sont plus fouillés, ce qui se remarque encore plus à partir de l’adoption de la 3D de la part de la série. A titre personnel et sans surprise, c’est Majora ‘s Mask que j’ai trouvé le plus remarquable dans son aspect visuel, mais dans les grandes sagas, on a tous son jeu préféré, alors évidemment, tout est subjectif. Au final, l’ouvrage parle de tous les jeux de la saga du premier jusqu’à Twilight Princess HD.

En fin d’ouvrage, certains des artistes de Nintendo se sont prêtés au jeu de l’interview et reviennent sur leur travail autour de la saga Zelda. Alors, oui, on n’échappe pas à un tantinet de discours corporate – c’est de bonne guerre – mais passés les aspects un peu classiques de la façon dont ils ont été amenés à travailler sur la série, ces entretiens recèlent quelques informations intéressantes et en disent long sur l’aspect tant grisant que difficile du travail sur des œuvres à la portée aussi grande. Notamment pour ceux qui n’y sont pas liés depuis ses débuts.

Enfin, il faut souligner que cette édition française a bénéficié d’un soin tout particulier dans sa réalisation, que ce soit au niveau de la qualité « physique » de l’objet ou de la traduction – assurée par le toujours très bon Florent Gorges – ce qu’il est toujours bon de souligner. L’ouvrage est très épais, plus de 400 pages, et présenté dans une reliure rigide qui reprend visuellement ce que l’édition japonaise proposait, autant dire que le résultat est magnifique.

 

 

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