Bonne nouvelle pour les gamers, c’est la rentrée ! Alors que les écoliers vont reprendre le chemin des salles de classe et ont sans doute la mine maussade ce matin, les amateurs de jeux vidéo, eux, se réjouissent car ils savent que cette période est synonyme de sorties nombreuses – et généralement de qualité. C’est le cas de Metro Redux, une compilation de deux jeux remasterisés pour Xbox One : Metro 2033 et Metro : Last Light, dont nous vous avions proposé le test au moment de sa sortie sur Xbox 360 au mois de mai de l’an dernier.
Cette réédition contient donc deux jeux parus initialement sur la génération de consoles précédente. L’univers est inspiré par un roman et nous plonge dans un futur plus ou moins proche dans lequel une guerre atomique aurait ravagé la Terre. Pour fuir les radiations, les quelques survivants ont du se cacher sous terre, dans le métro, et se servent de ces endroits comme de véritables fourmilières. Le jeu bénéficie d’un véritable univers travaillé et l’ambiance des bouquins de Dmitry Gloukhovski est vraiment bien retranscrite. La cohérence du tout est impeccable et on prend un pied monstre à découvrir chaque partie de cet univers.
Je ne vais pas m’éterniser ici sur le fond des jeux, qui sont excellents bien qu’un peu trop linéaires du goût de certains, mais plutôt sur la compilation en elle-même. Metro 2033 a ainsi bénéficié d’un travail tout particulier, le jeu étant sorti en 2010. On récupère le moteur de jeu de Metro : Last Light, et on adapte le tout en 1080p sur PS4, 900p sur Xbox One. On retrouve toujours du 60 images par seconde, ce qui confère au tout une fluidité excellente. Techniquement, c’est vraiment très bon même si on n’atteint pas les plus belles performances vues jusqu’à maintenant.
Cette version Redux apporte tout de même une poignée de petits changements en termes de gameplay. Ainsi, dès le début du jeu, on peut choisir entre deux modes, Survie ou Spartiate, qui changent radicalement la façon d’appréhender l’aventure. En survie, les munitions sont ultra limitées, l’infiltration est de mise, tandis que les spartiates seront ravis de pouvoir foncer un peu plus dans le tas. Cette compilation apporte également l’ensemble des DLC des deux jeux, à savoir entre autres le mode de difficulté Ranger qui risque de faire péter un câble à plus d’un joueur. On note aussi la possibilité d’importer les armes de Last Light dans 2033, histoire de varier les plaisirs.