Natural Doctrine, c’est le type de jeu qui va forcément rebuter les non-initiés et même certains autres. Pour un jeu qui représente le premier sur PlayStation 4 le genre du Tactic RPG, il ne risque pas de laisser indifférent.
Passé ce premier constat, parlons un peu plus en détails de la « bête » qui nous est donnée de tester aujourd’hui. Natural Doctrine ne vous proposera pas de mise en scène à proprement parler. Vous devez simplement trouver des ressources dans un monde où la nature a repris l’ascendant sur les humains. Pas de cristaux de lumière à protéger, pas de princesse à sauver. Vous sauver, vous, sera un challenge déjà difficile à relever.
Le gameplay de Natural Doctrine est finalement relativement simple à comprendre mais dispose d’une profondeur assez intéressante. Lors des combats et comme souvent dans le genre, le tout est représenté sous la forme d’un champs de bataille quadrillé où notre équipe et les ennemis évoluent. Une ligne chronologique régit les actions des personnages alliés ou ennemis et permet de bien définir sa façon de jouer. Un système de tactical link permet de faire des chaînes d’attaques simultanées avec plusieurs de vos personnages. Ceci épuise bien entendu leur tour d’attaque, aussi, faut-il en user avec précaution. Une enchaînement mal préparé et c’est la mort d’un personnage assurée et le game over qui pointe son nez.
Le côté tactique est renforcé par les éléments présent sur le champs de bataille, comme les murs ou les arbres qui peuvent stopper des projectiles envoyés. En bref, autant les combats sont relativement variés, autant tout ce qui est autour est très répétitif. Vous naviguez sur une carte pour aller jusqu’à votre prochain objectif – combat – vous vous battez et vous gérez vos équipements et compétences.
A ce propos, l’arbre des compétences qui est proposé est tout ce qu’il y a de plus complet, et surtout modulable. Vous pouvez repartir de zéro quand vous voulez pour redessiner vos compétences selon le combat qui vous attends. Malin, et ça laisse une liberté maximale au joueur.
Enfin, parlons technique puisque le jeu se révèle très austère. Graphiquement, la version PlayStation 4 ne fait guère mieux que son homologue sur PlayStation 3 qui n’était déjà pas fabuleuse. Un gros point noir à l’heure de la new gen. Le côté sonore ne fait pas mieux, mais les développeurs ont tout de même eu la bonne idée de conserver doublages japonais et anglais.