Habituellement, cet exercice difficile que constitue la lecture des magazines est réservé à mes collègues Jordane et Jonathan. Mais il fallait bien que ça arrive un jour, et le voilà arrivé, je dois m’y coller. Et pour ma première, pas de piège, j’ai droit à un magazine masculin qui n’évoque pas le sujet de l’architecture.
Je vais donc vous parler du magazine Vogue Hommes International, qui est un semestriel publié par les éditions Condé Nast en mars (printemps-été) et en septembre (automne-hiver). A l’origine, cette revue existe en tant que numéros hors-séries du périodique Vogue Hommes, mais comme celui-ci n’existe plus, Vogue Hommes International n’est plus qu’un simple semestriel. Et nous allons ici nous intéresser au numéro en vente dans les kiosques depuis ce mois de septembre, conçu pour couvrir la période automne-hiver 2013-2014.
N’étant pas connaisseur, j’ai été surpris par les 35 premières pages, constituées de publicités pour diverses marques de fringues pour la plupart prestigieuses. Mais bon, je me dis que ce doit être normal si une enseigne comme Vogue use de cette pratique. Page 36, le sommaire. Suivent huit pages d’annonces en tous points similaires aux pubs vues un peu plus tôt. On en arrive donc à la page 45 avec … la deuxième partie du sommaire. Donc soit ce magazine est destiné à des gens qui aiment vraiment le battage publicitaire, soit on les prend vraiment pour des cons. Enfin, je dis ça mais j’y connais rien. Et ceci est confirmé par la suite, avec à nouveau des réclames jusqu’à la page 60 à laquelle la revue commence réellement. Belle performance.
Allez, parlons un peu du contenu. contenu partagé selon trois axes : mode, tendance et magazine. C’est dans les papiers consacrés à la mode que je comprends enfin la fascination de ce magazine, et donc de ses lecteurs, pour la propagande vestimentaire, puisque lesdits papiers ne sont en fait pas réellement des articles, mais plutôt des compilations de photos de mode. Du coup, pub ou article de mode, c’est kif kif. Dans la partie tendance, on retrouve des articles un peu plus construits, avec par exemple la biographie de Nick Fouquet, jeune modiste talentueux. La dernière partie est sûrement la plus intéressante, avec entre autres un billet consacré à Magic Mike et une conversation entre Gérard Depardieu et Antoine Pialat.
Bon, bref, j’ai été plutôt critique envers ce magazine, et ma pensée sur ce genre de revues dépasse les mots utilisés dans cet article. Cependant, clairement, ce type de magazines, constitué quasi exclusivement de photos de mode, n’est pas destiné à un public me ressemblant. Du coup, difficile de juger de la qualité du journal. Donc, on va dire, un magazine bien ficelé, avec une très belle réalisation et de très belles photos, mais réservé aux férus de mode. Mais genre aux férus de férus.
Numéro vendu à 6.00 euros chez vos marchands marchands de journaux en France métropolitaine. Vous avez également la possibilité de vous abonner à cette adresse.