John Green. Je suis certain que si vous suivez le site (et notamment la partie livres) depuis un petit moment, ce nom vous parle. Souvenez-vous, Annaël et Juliette vous avaient proposé Nos étoiles contraires de cet auteur. Après l’avoir également lu, j’ai eu envie de découvrir un petit plus cet auteur, et je me suis porté sur Qui es-tu Alaska ?
Miles Halter a seize ans et l’impression de ne pas vivre sa vie. Isolé, reclus, il n’a pas d’amis. Guidé par la citation de Rabelais « Je suis en quête d’un grand Peut-Être », il décide de tout quitter pour aller au même pensionnat que son père auparavant : Culver Creek. Ce lieu deviendra alors le lieu de tous les possibles, de toutes les premières fois. Miles rencontrera Le Colonel, son compère de chambrée ; Takumi, un Japonais qui participent à leurs blagues et surtout Alaska. La mystérieuse Alaska, l’envoûtante Alaska. Un lien fort va se tisser entre les quatre jeunes adolescents. Miles va-t-il trouver « son grand Peut-Être » à Culver Creek ?
Inspiré de sa propre adolescence, chacun de nous peut – plus ou moins – se reconnaître dans ce livre. Entre premier amour, quête d’identité, sentiment de rébellion ; la plupart des thèmes sont traversés durant l’adolescence par bon nombre d’entre nous. Il s’agit d’un livre adressé plutôt pour les jeunes adultes ou adolescents, mais tout un chacun peut le lire et s’en délecter avec plaisir. C’a été mon cas.
Alaska est réellement envoûtante. Miles fait de la peine. Le Colonel nous vend du rêve. Ajoutez à ce trio infernal des mauvaises blagues, des problèmes d’adolescents et le style d’écriture vraiment accrocheur de John Green et vous obtenez un très bon cocktail, aussi bon qu’une Piña Colada réussie.
La mise en page du livre est assez surprenante au début. On se demande peu à peu ce qu’elle peut bien signifier. Et dès le début, on cherche cette réponse-ci. On n’en tombe que de plus haut lorsque la vérité éclate. Et, si vous aimez être surpris, je ne pense pas que vous serez déçus. N’attendez plus et immergez-vous dans ce livre !