Outcast : Second Contact est une version remasterisée du célèbre jeu belge sorti en 1999 sous Windows 98. Le jeu a été développé par le studio Appeal et édité par Atari – Infogrames à l’époque. Ayant marqué toute une génération de gamers, Outcast est maintenant ré-édité sur PS4 et Xbox One.
Outcast : Second Contact, que vaut cette nouvelle version ?
Après réflexion, je pense qu’il est difficile de parler de cette « nouvelle » version d’Outcast : Second Contact indépendamment de l’oeuvre d’origine. Déjà, parce que c’est sensiblement la même : au niveau du scénario, du gameplay, du style de jeu, des personnages, rien n’a vraiment évolué. Le jeu d’origine a simplement été adapté sur de nouveaux supports. Mais aussi parce qu’en arpentant Adelpha, j’ai eu le sentiment de revenir en 1999 : même un newbie détecterait au premier coup d’œil que le jeu date.
Il faut savoir qu’en 1999, j’avais 7 ans. J’ai découvert Outcast avec cette version remasterisée sur PS4, mais je ne fais pas partie des fan de la première heure. A première vue, les commandes manquent de fluidité, les animations et les dialogues sont un peu longs. Mais, après m’être renseignée sur le jeu, j’ai découvert que Outcast était une petite révolution en 1999. Notamment en annonçant les prémices de l’open world, concept totalement novateur à l’époque.
Un système de jeu moderne…
En réalité, même si certains éléments datent un peu, j’ai trouvé le système de jeu plutôt moderne justement. Me déplacer entre les différentes zones, interagir avec les PNJ, trouver des objets à l’aide de l’IA : rien n’a réellement présenté de difficulté au niveau de la prise en main. Après quelques heures, j’ai pu pleinement apprécier le système de jeu, surtout après que les PNJ m’aient lâché la grappe avec leurs histoires de sauveur. J’ai remarqué que les graphismes étaient vraiment beaux et agréable, et j’ai particulièrement apprécié la musique du jeu.
Pour ce qui est du scénario, rien de bien original, mais ça tient plutôt la route. En 2007 – un futur lointain pour les contemporains de l’époque – le gouvernement américain réussit à prouver l’existence d’un monde parallèle, Adelpha. Mais la sonde envoyée pour l’explorer est endommagée par un des humanoïdes peuplant Adelpha, ce qui crée un trou noir qui menace d’engloutir la Terre sous 25 jours. Notre personnage, Cutter Slade, est envoyé sur Adelpha pour récupérer la sonde, mais il est séparé de son équipe. Pour accomplir sa mission et sauver la Terre, il devra alors aider les Talans (natifs d’Adelpha). Cutter Slade va alors pouvoir parcourir ce nouveau monde et en explorer les 6 régions.
… malgré quelques défauts
Ce qui m’a le plus refroidie, et ce dès le début, c’est la scène d’introduction interminable. Bien que j’ai aimé les graphismes de la première cinématique, dans le style bande-dessinée, j’avais vraiment hâte de pouvoir commencer à jouer. Plusieurs fois, j’ai cru que c’était terminé mais non. Même après avoir vu mon personnage emprunter le portail pour se rendre à Adelpha, il faut attendre la fin d’un quasi-monologue d’un local avant d’avoir la main. Et la deuxième chose, qui va un peu dans le même sens, c’est le dialogue des PNJ. Peu interactif : on se contente de le regarder pendant qu’il parle, et non sans quelques longueurs. Cela peut paraître un détail, mais ça m’a gênée dès le début.
J’ai aussi trouvé que parfois, la maniabilité faisait un peu défaut : mon personnage saute avec un temps de retard, la visée avec le gun manque légèrement de fluidité. Mais heureusement, on peut grâce à l’open world passer un peu de temps à se faire la main.
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