Souvent citée dans les auteur de best-sellers du New York Times, Victoria Schwab nous régale encore une fois avec une histoire où réel et surnaturel se mêlent dans une danse vraisemblable et entraînante.
Sa jeune héroïne s’appelle Cassidy Blake, elle a une douzaine d’années et elle a un pouvoir étonnant : elle voit des fantômes ! C’est donc accompagnée de Jacob, son meilleur ami fantôme qui l’a sauvée de la noyade, qu’elle va devoir affronter de multiples péripéties dans une ville mythique : Édimbourg en Écosse .
Ce livre est très sympa à de multiples égards, et même s’il s’adresse plutôt à un public restreint (9/14 ans je dirais) il peut aussi passer dans les mains des parents pour leur plus grand plaisir !
Premier tome d’une série qui fait le pari de visiter des villes aux embruns d’irréel, nous ne pouvons passer à côté de l’inévitable présentation des différents protagonistes : Cassidy, Jacob, les parents de Cassidy (inspecteurs de leurs fonctions, retenez bien le jeu de mot) et leur chat !
Le cadre est posé mais pas seulement, outre le fait de côtoyer cette famille attachante, tout un tas d’autres personnages apparaissent au fil de l’histoire et sont très bien travaillés, tant au niveau de leur réalité physique que psychologique. On y croit, on les suit, on les aime ! Clairement définis et répondant à un schéma simple (proches de la narratrice, personnages rencontrés dans le fil chronologique de la narration), les plus jeunes n’auront aucun mal à les retenir et à les voir vivre au fil des pages. Crédibles et proches d’eux, je ne doute pas un seul instant qu’ils s’y attachent rapidement.
L’intrigue est intéressante, il y a une vraie progression avec des teasing dans l’ œuvre et quelques clins d’œil au-delà. Sans perdre le lecteur, l’auteur nous tient en haleine et les rebondissements qui vont crescendo ne seront pas pour déplaire à nos ados avides de lectures qui »avancent » (parole de prof). Un certain suspens va grandissant, et nous craignons même pour la vie de Cassidy à un moment du livre. Un cocktail appréciable pour un public souvent difficile.
L’ensemble enfin est bien écrit tout en étant tout à fait accessible, gage là encore de la bonne compréhension de l’œuvre et par là donc du plaisir de le parcourir.
Un livre à lire et à partager sans conteste.