L’été est là, plus menaçant que jamais ! Alors que les thermomètres s’affolent, certaines entreprises réagissent car la situation est devenue critique dans le monde entier. Le réchauffement climatique prend toujours plus de place dans nos vies.
Le siècle dernier il existait les climato-sceptiques, mais avec les changements des dernières décennies, plus personne ne peut nier que la planète va mal, et ça ne va pas de mieux en mieux, malgré les efforts de certains.
Entre la sensibilisation au tri sélectif et autres campagnes de l’état, les actions de plusieurs entités comme Greenpeace et leurs chiffres affolants, le monde est toujours aussi mal en point, et faire marche arrière devient de plus en plus compliqué.
Le premier juillet 2018 une pollution à la paraffine (produit extrait des résidus solides du pétrole) au large de Solenzara a été observée, et pourrait toucher les côtes corses. Voici l’une des nombreuses nouvelles alarmantes qui bougent la sphère de l’écologie dans le monde. Les catastrophes météorologiques (fortes intempéries ou températures insoutenables dans des climats tempérés comme en France) alertent déjà sur la gravité de la situation, et même si les changements ne vont pas très vite au niveau de la société et de la législation, certaines entreprises prennent des mesures pour améliorer la situation.
C’est le cas de Bosch. Parmi tous les produits qu’offre l’entreprise, leur gamme pour le marché de l’automobile aurait fait un bond en avant les derniers mois. Ne vous méprenez pas, les études de ce type faites par les entreprises internationales servent à attirer un public concret, mais quelque soit le motif de l’avancée technologique, tant que celle-ci est bonne pour l’environnement c’est tout ce qui importe.
Ainsi, Bosch vendait déjà à des prix avantageux des pièces détachées à partir de 5€, ce qui est significatif pour les automobilistes avec un budget réduit. Désormais, l’entreprise aurait réussi à réduire drastiquement les rejets de NOx (oxydes d’azote) des moteurs diesel. Ces moteurs sont déjà très polluants, et c’est d’ailleurs cela qui a fait baissé les ventes ces dernières années, même si le carburant lié à cet équipement est nettement moins cher. Bosch tenterait donc de faire grimper à nouveau les achats des véhicules diesel. Par ailleurs en 2020 une loi européenne imposera une limitation des rejets de NOx à 120 mg/km, et avec la technologie du constructeur allemand ces rejets passeraient à 13 mg/km, ce qui créerait une très bonne image pour la marque auprès du public, en plus d’avoir un produit unique et révolutionnaire, si l’on peut dire.
C’est ce genre d’initiatives que la société peut observer au fil des dernières années. Les véhicules électriques et hybrides, la grande avancée technologique de ce début de siècle pour les automobilistes du monde entier, ont trouvé preneur et se sont faits une place sur le marché automobile. En 2017 on comptait plus de 35.000 voitures de ce type sur l’hexagone, une bonne nouvelle pour le secteur et pour l’environnement.
Pour continuer avec les moyens de transport, dans les grandes villes les transports en commun sont souvent privilégiés. Les moyens financiers à déployer pour prendre le bus ou le métro sont bien moins importants que pour une voiture personnelle. Le gain de temps pour aller à son travail et éviter ainsi les bouchons ne sont pas négligeables. Malgré tout c’est le vélo qui revient surtout à la mode. Électrique ou mécanique, ces véhicules (et ses dérivés comme la trottinette ou la roue électrique) ont la côte dans les villes de France, et leurs utilisateurs s’en trouvent satisfaits.
Un autre sujet qui prouve l’implication et la préoccupation de certains, le tri sélectif est largement encouragé par les pouvoirs publics. Par exemple dans certains pays du monde les citoyens ont une amende pour ne pas faire le tri sélectif correctement.
Après tout ça, on voit que ce qui intéresse désormais n’est plus le catastrophisme des médias ou des associations écologiques, mais les solutions qu’on y apporte. Tout le monde reconnaît la photo de l’ours polaire qui essaie tant bien que mal de s’accrocher à un morceau de glace qui flotte dans les eaux glaciales. Tout le monde visualise les fonds des océans remplis de sacs plastiques et autres déchets. Les gens remarquent tout ça, font une remarque sur le sujet et puis oublient. Ce qui leur faut est une solution à appliquer au quotidien.
En tout cas c’est ce que pensent certaines personnes qui essaient de changer la vision du public et leur implication dans les projets qui sauveront la planète. C’est avec ce postulat qu’ont travaillés Cyril Dion et Mélanie Laurent sur leur documentaire de 2015 Demain. Les problèmes sociaux, économiques et écologiques trouvent leurs solutions dans ce long-métrage innovant.
Comme quoi, malgré toutes les catastrophes naturelles, les dérèglements de température affolants et la pollution qui grimpe en flèche, des solutions pour sauver notre planète existent et c’est ce que souhaitent démontrer les industriels et écolos avant qu’il ne soit trop tard.