L’Humanité a finalement réussi à se surpasser jusqu’à atteindre l’excellence d’un point de vue du divertissement. Le Jeu Vidéo a franchi un cap, un point de non-retour mille fois supérieur à celui du passage à la 3D. 2014 deviendra assurément l’an 0, point de référence entre l’Avant et l’Après. Cette année, nous avons eu droit de découvrir Goat Simulator, et on ne remerciera jamais assez Dieu pour cela.
Tout part d’une blague entre amis, désireux de se moquer des nombreux estampillés Simulator. Les développeurs de Coffee Stain Studios créent Goat Simulator, un simulateur de chèvres qui n’a rien à envier à Pompier d’Aéroport Simulator ou encore Plate-forme Pétrolière Simulator (ces deux jeux très sérieux existent vraiment, je vous assure !) et diffusent quelques extraits sur le net au mois de février. Face à l’engouement suscité sur la toile, les développeurs décident de publier leur bébé et, le 1er avril, ils lancent la meilleure blague que la Terre ait porté.
Le jeu nous glisse dans la peau d’une chèvre, dans un petit monde ouvert, sans vraiment de but. Le titre puise légèrement du côté de Pain ou de Saints Row pour son mini-jeu de fraude à l’assurance, puisqu’il faut ici réaliser les plus gros combos avec sa chèvre en détruisant tout sur son passage et en se faisant cartonner par un maximum de choses. On prend aussi un pied monstre à découvrir les conneries cachées à droite et à gauche dans l’univers, comme ce Flappy Goat visible sur un écran ou alors la présence d’un des créateurs du jeu en plein travail sur Goat Simulator, devant son écran.
Techniquement, le titre reste plutôt agréable à l’oeil et se paye même le luxe d’être assez exigeant en termes de ressources, ce qui devrait priver quelques amateurs du plaisir de voir des chèvres faire la loi. On dénombre environ un million de bugs dans le jeu, que les développeurs ont plus ou moins laissé volontairement là pour se marrer. Très clairement, le jeu est un WTF permanent, tant par son concept que par les différentes choses qui débarquent sans prévenir dans le jeu.
Proposé au prix de 10 euros en version boîte et un peu moins cher en dématérialisé sur Steam, le jeu est clairement un concentré de fun. Pas le genre de jeu sur lequel on va passer des heures d’affilée, mais clairement un bon moyen de s’éclater avec un pote de passage à l’appart’.
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