Stéphane Chabert est le looser des loosers. Dans l’agence de pub qui l’emploie, il est la risée de ses collègues. On l’ignore, on le méprise. Mais un jour, il tombe sur une annonce mystérieuse qui vante les mérites d’un stage de vaudou. Stéphane Chabert décide de s’y rendre. Après tout, il n’a rien prévu ce week-end. Ni les autres week-ends d’ailleurs.Voilà notre héros, incarné par Eric Judor, embarqué dans une série de situations plus absurdes les unes que les autres, dont Fabcaro a le secret.
A travers des décors plus que kitchs, ce roman-photo conçu à la manière des années 70, manie le rétro avec son minitel, son vieux téléphone, ses papiers peints dont on se passerait bien des motifs, des tenues dont on ne servirait maintenant que pour des soirées à thème, avec des moments plus présents, tels que des jeunes dans le métro et leur langage de « djeun’s », des références de lieux ou personnages plus contemporains…
Tout est absurde dans ce livre, mais cette absurdité complètement décalée nous fait bien rire (ou au moins sourire pour ceux ayant moins d’humour), notamment à travers ses dialogues souvent sexistes, parfois ringards voire graveleux, mais aussi faisant allusion à des réparties ou allusions que seuls les plus vieux sauront percevoir.
Saluons également les participants, confinés dans des rôles plus ou moins idiots, qui se sont prêtés au jeu dans les photos, sans crainte du ridicule.
15 minutes suffiront pour lire cet ouvrage, mais malgré tout, 15 minutes de détente. Au final, si tout le monde avait possibilité de rire au moins 15 minutes par jour, le monde serait peut être moins noir ? A ne lire que si vous arrivez à atteindre le 10ème degré d’humour !
Complètement parodique, ce roman-photo nous partage entre crier « C’est nuuuul ! » ou au contraire crier au génie.