Sur Conso-Mag, on a pris l’habitude de vous présenter quelques uns de nos jeux coups de cœur sur mobile, comme Jimmy l’a fait avec Plague Inc. par exemple. Malheureusement, tous les jeux ne sont pas de petites bombes et il arrive de temps à autres qu’on tombe sur un pétard mouillé. C’est un peu ce qui s’est passé avec Hooligans : The Bravest, disponible sur iOS au prix de 2,69 euros.
Il faut dire qu’on est partis plein de bons sentiments, bien captés par le concept du titre. A l’heure où nos Bleus viennent de se faire sortir par nos chers amis allemands (saloperies de nazis, on n’oubliera jamais nous !), nombreux ont été ceux à avoir eu envie de casser la gueule à un type qui porte des chaussettes sous ses sandales. Bref, on le sait, dans le coeur de chaque supporter, il a y a un petit hooligan qui sommeille. A vrai dire, le jeu ne parle pas vraiment de ça, mais ça me semblait quand même important de le signaler.
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Hooligans : The Bravest nous place plutôt dans un monde où un impitoyable gouvernement militaire vient d’interdire le football. Du coup, nul autre choix que de sortir dans la rue avec ses ballons, ses battes de baseball et toute sa rage pour aller cogner du soldat afin de rétablir l’ordre des choses. Le jeu se présente donc sous la forme d’un beat’em all en scrolling horizontal, dans le même style qu’un Double Dragon pour les nostalgiques que vous êtes. Plusieurs personnages aux compétences diverses sont de la partie et permettent d’adapter son style de jeu au gré de nos envies.
Sur le papier, tout est donc vraiment très bon et, une fois la partie lancée, ça se confirme. Les dessins sont magnifiques, très détaillés, qu’il s’agisse des personnages ou des décors. Manque de bol, passés un ou deux niveaux, le jeu commence à se compliquer, tant et si bien que même au niveau de difficulté le plus faible, on n’y comprend plus rien et on meurt comme une grosse merguez en quelques instants. Ce n’est pas faute d’utiliser les compétences spéciales de chaque hooligan ou de faire appel à des potes en cours de partie en dépensant les » points bières » gagnés en cognant la flicaille. Impossible de passer le niveau 4 du jeu, en utilisant toutes sortes de techniques ou de perso. C’est réellement dommage que ce côté brouillon, aussi bien durant les parties que dans les menus, soit aussi rédhibitoire, car tout partait bien. Mais à presque 3 euros – rien en soi, mais quand même conséquent en comparaison de la foule de jeux gratuits ou en freemium – on est en droit d’attendre un peu mieux.