Souvenez-vous, je vous avais présenté brièvement le premier tome des aventures du Bourbon Kid dans les coups de cœur littéraires du mois de juin. Et bien aujourd’hui, nous retrouvons notre auteur anonyme totalement barré pour le second tome de cette quadrilogie, L’œil de la Lune !
Dans ce second volume, la première centaine de pages – grosso modo – est un flash-back, 18 ans plus tôt par une nuit d’Halloween. L’auteur nous explique, toujours avec son style singulier, comment le Bourbon Kid est apparu. Ensuite, retour à la période actuelle, après le carnage durant la dernière éclipse, Santa Mondega semble avoir repris son « calme » habituel. Seulement voilà, l’œil de la Lune est de retour en ville, une momie égyptienne revient à la vie et s’enfuit de son musée … Bref, Halloween à Santa Mondega risque d’être bien mouvementé.
Comme lors du premier tome, j’ai tout simplement adoré cette lecture. Le style particulier de l’auteur est vraiment génial, de par ses expressions loufoques, sa grossièreté toujours bien placée et hilarante et ses personnages singuliers. Mais derrière tout cela se cache également une intrigue rondement ficelée. Comme lors du premier tome, je me suis fait balader de bout en bout et avec un grand plaisir.
Comme je l’ai déjà dit, si j’étais à la place de cet écrivain, je serai tellement fier d’écrire des bouquins si accrocheurs et badass que je le crierai sur tous les toits plutôt que de garder l’anonymat. Mais, d’un autre côté, c’est cet anonymat qui m’a intrigué au moment de payer les livres. Capable de mêler fantastique, avec une très bonne intrigue, du sang et pleins de rebondissements, on peut dire que cet auteur est le Quentin Tarantino de la littérature. Certains fans soupçonnent d’ailleurs ce dernier d’être derrière cette identité anonyme tant leur style sont proches. Et c’est loin d’être un compliment balancé dans le vide, croyez-moi.
Entre moments gores, personnages cultes, réparties cinglantes aussi bien qu’hilarantes et originales, le deuxième tome s’est révélé être à la hauteur du premier.