Elle est là et tourne à plein régime depuis vendredi dernier, ma petite Xbox One. Entre deux abordages sur Assassin’s Creed IV, je me laisse aller à quelques parties de FIFA 14 pour assouvir ma soif de football et, surtout, histoire de faire mon sport quotidien. Après tout, il faut bien garder la forme ! Et que ce soit seul ou entre potes, cette version nouvelle génération du jeu d’EA Sports me vend du rêve, une fois encore.
Premièrement, la partie graphique a été améliorée de façon clairement impressionnante à mon sens. Alors que je lisais un peu partout sur le net que la différence graphique entre les versions PS3/360 et cette mouture next-gen n’était pas bluffante, j’ai été plus que satisfait des premières images que j’ai pu voir. Pendant le téléchargement et l’installation (biiieeeen trop long cette période, par contre, il faudrait modifier ça un peu !) du jeu, on peut se lancer dans un petit classico Real Madrid contre F.C. Barcelone. Là, claque. L’introduction du match commence par un plan large sur un Camp Nou absolument magnifique, puis c’est l’entrée sur le terrain. Les joueurs sont modélisés à la perfection et on peut même apprécier les kilos de gel de Cristinao Ronaldo et Gareth Bale comme si on était devant la TV. Criant de réalisme.
L’enrobage a bénéficié d’un soin de malade également. Pour la première fois, les spectateurs sont tous modélisés en 3D et même si on pourrait se dire que ça ne change pas notre vie, c’est vraiment magnifique à observer sur les ralentis ou sur les coups de pieds arrêtés. Les côtés du terrain sont également bien plus vivants avec des ramasseurs de balle qui nous font la passe sur les touches, des remplaçants qui s’échauffent à côté de l’arbitre assistant ou des caméras mobiles derrière les buts. Tout comme dans la vraie vie en fait, et ça me plait énormément ! Les ralentis retravaillés sont également l’occasion de contempler tout ça de plus prêt, et de s’apercevoir que les développeurs n’ont pas mentis lorsqu’ils ont annoncé que des centaines de petites animations avaient été ajoutées pour rendre les mouvements encore plus fluides qu’ils ne l’étaient déjà. En bref, c’est magnifique, et ça fait plaisir à voir, vraiment.
A côté de ça, l’une des nouveautés de cette version Xbox One est l’incorporation d’options vocales via Kinect. Ouf, on ne nous propose pas de gesticuler comme des cons devant la TV, mais on peut tout de même lancer des ordres à la voix pendant les parties (solo uniquement). Ainsi, en disant « remplacement », les visages et les noms des joueurs de l’équipe défilent en bas de l’écran pendant le match. Il suffit alors de balancer un nom, puis celui de son remplaçant, pour que le changement s’effectue à l’arrêt de jeu suivant, sans même avoir besoin d’ouvrir le menu Pause. Grandiose. Dans le même ordre d’idée, on peut paramétrer quelques phrases pour faire évoluer ses tactiques en cours de match. Par exemple, moi qui suis dans ma période pirate, je me plais à crier « A l’abordaaage » pour voir passer mes joueurs en ultra-offensif. On peut faire pareil pour déclencher un pressing ou un piège du hors-jeu, changer de dispositif en cours de match, etc. Bien entendu, les commandes manuelles restent de la partie pour ceux qui estiment qu’on a l’air con à parler à sa console. Mais tout de même, quel progrès, surtout quand la reconnaissance fonctionne aussi bien. J’adore !
A côté de ça, FIFA 14 Xbox One ne propose pas de grands changements par rapport aux versions old-gen (hé oui, vous êtes dépassés sur PS3 maintenant…). On retrouve les modes Carrière, Ultimate Team, Saisons (dispo en coop’ aussi) et tout ce qui fait le succès de la licence année après année. En bref, un excellent premier jet next-gen à mon sens, même s’il s’agit d’une amélioration de la version PS3/360. J’attend impatiemment de découvrir l’an prochain un jeu véritablement conçu pour Xbox One, et je sens que ça peut faire très mal !