Comme dit le dicton, mieux vaut tard que jamais. Gran Turismo 6 a été attendu pendant pas mal de temps par les joueurs PS3 en manque de jeux de course, du coup vous ne m’en voudrez pas de ne vous proposer le test que maintenant, trois mois après sa sortie. Il faut dire que j’ai du passer un peu de temps sur le jeu avant de me faire un avis puisque les jeux de courses sont loin d’être ma spécialité et que je suis plus fan des Burnout et autres Need for Speed que des simulations pures et dures.
Concrètement, ce Gran Turismo 6 est un excellent jeu, autant stopper le suspense tout de suite. Graphiquement tout d’abord, le jeu est magnifique et les modèles des 1.200 (!) véhicules du jeu sont tous modélisés à la perfection. 1.200 modèles, c’est un chiffre impressionnant, d’autant plus quand on sait que certains autres véhicules vont venir s’ajouter à cette liste via des contenus additionnels qui débarqueront au fur et à mesure de la vie du jeu. A côté de ça, ce sont également pas moins de 39 circuits qui ont été modélisés, là encore avec un très grand soin, pour le plaisir des yeux mais aussi pour des sensations excellentes, chaque piste proposant étant différente. Il va vous falloir apprendre à dompter les tracés, retenir les courbes pour optimiser vos trajectoires, vos accélérations et vos freinages. Car si de nombreuses assistances au pilotage peuvent être activées, c’est bel et bien en conduisant sans aide qu’on prend un maximum son pied, après de longues heures d’entraînement bien sûr. Clairement, il s’agit d’une récompense pour tout le temps passé à jouer, puisqu’il faut en louper des virages avant de réussir à maîtriser tout ça. Du moins, ça a été le cas pour moi ! Et encore, c’est sans parler de la météo évolutive qui vient compliquer un peu plus la donne encore. Il faut savoir s’adapter, et ça, c’est difficile !
Malheureusement, après avoir joué au dernier Forza sur Xbox One, plusieurs défauts m’ont sauté au visage. Le premier concerne l’IA, et c’est ce qui m’a fait me rendre compte encore une fois à quel point le système Drivatar de l’exclu Microsoft est excellent. Ici, on se retrouve avec des adversaires qui restent constamment sur un rail, ne faillissent jamais, sont juste « parfaits ». J’aime le côté un peu plus anarchique d’un Forza où les adversaires vont tenter de vous pousser à la faute en accélérant jusqu’au dernier moment dans une ligne droite, quitte à sortir de la piste s’ils ont un peu trop tiré sur la corde. C’est vraiment dommage, même si certains puristes vont me parler de la trajectoire idéale, etc. Ce que j’ai apprécié en revanche, c’est la diversité proposée. On retrouve ainsi un mode Carrière plutôt bien fourni, ainsi qu’un mode Arcade. Le titre ne se cantonne pas à de la course classique, mais on retrouve également du rallye, du karting et même quelques choses un peu plus originales. Tout n’est pas forcément d’un niveau égal, mais ça reste agréable de pouvoir varier les plaisirs de la sorte.
En clair, ce Gran Turismo 6 m’aurait fait une impression mitigée. Je pense qu’il s’agit d’un très bon titre en soi, mais que le fait que j’ai passé un peu de temps sur Forza Xbox One altère mon jugement. J’ai été habitué à plus beau, plus fun, et il n’y a que par son contenu impressionnant que le titre de Polyphony parvient à me convaincre réellement. Bon, le titre ne coûte que 40 euros frais de ports inclus sur Amazon, alors ce serait quand même dommage de passer à côté!
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