Need for Speed fait indéniablement partie des licences les plus populaires d’Electronic Arts. A juste titre d’ailleurs, les différents jeux proposés ayant tous prouvé par le passé que le niveau était au rendez-vous. Un sentiment encore renforcé par la présence au développement de Criterion, studio à l’origine de la saga Burnout et désormais seul maître à bord quant à la création des NFS.
Pour ce nouvel opus, EA a décidé de ressortir le concept du Most Wanted déjà apparu en 2005, au moment de la sortie de la Xbox 360 dans nos vertes contrées. Le concept est simple : enchaîner les courses illégales, les poursuites et autres joyeusetés pour figurer toujours plus haut dans la liste des pilotes les plus recherchés et éliminer progressivement tous ses adversaires pour devenir LE most wanted.
Need for Speed : Most Wanted propose, comme certains autres jeux de la licence avant lui, un monde ouvert extrêmement vaste et composé de très nombreux paysages différents. Centre-ville, décors ruraux ou grandes autoroutes typiques de l’Amérique qu’on aime tant, il y en a pour tous les goûts. Autant dire que conduire chacune des bagnoles du titre sur les routes de Fairheaven est un véritable bonheur. D’autant plus que les développeurs ont imaginé un concept tout simple permettant de prendre le contrôle de véritables bêtes de courses dès les premiers instants du jeu au lieu de laisser le joueur galérer de longues heures pour les obtenir. Pour récupérer une nouvelle voiture, il suffit ici tout simplement de la trouver dans les rues de la ville, ces dernières étant cachées dans divers recoins de la carte. En se positionnant à côté et d’une simple pression sur une touche, on change de bolide et on peut s’essayer à une sélection de courses adaptées à la bagnole. De quoi varier les plaisirs régulièrement !
Pas mal de courses sont ainsi de la partie, même si on regrette un peu de devoir refaire certaines épreuves identiques plusieurs fois. Un comble dans un open world. Fort heureusement, il y a beaucoup à faire dans la ville, avec des tonnes de raccourcis à découvrir, des panneaux publicitaires à détruire, des radars devant lesquels se faire flasher, etc. L’Autolog présent dans les épisodes précédents est ici de retour et affiche donc à chaque point important le score le plus élevés parmi vos amis. De quoi lancer une petite compétition sympathique entre vous ! Le multi du soft est également bien fichu, avec un hôte qui propose une compilation de cinq épreuves à ses invités. Si les courses classiques peuvent être mises en avant, on apprécie beaucoup les défis qui consistent, par exemple, à rester le plus longtemps sur une plate-forme en hauteur et qui se transforment bien vite en véritables joutes. Du beau boulot.
Un petit mot sur la partie technique du soft pour conclure. Esthétiquement, le soft est une véritable réussite, avec des environnements beaux et variés, des véhicules magnifiquement modélisés et les cinématiques d’introduction des courses sont tout simplement grandioses ! Côté musiques, les choix effectués par les développeurs sont de qualité et se marient très bien aux ronrons mélodieux des moteurs.
En définitive, il n’y a pas grand-chose à jeter de Need for Speed : Most Wanted. On pourra éventuellement regretter sa durée de vie une fois encore un peu courte – une dizaine d’heures pour venir à bout de « l’aventure » principale, plus environ 5 heures pour obtenir les 100% – mais, à part cela, c’est du très, très bon jeu de course. Criterion nous prouve une nouvelle fois tout son savoir-faire et on est absolument ravis de les voir aux commandes de la série pour les années à venir. Du très bon boulot !