Après une fin d’année de dingue au niveau des sorties jeux vidéo, bien aidée par l’arrivée des consoles de nouvelle génération, le début d’année est un peu plus calme et permet à tout le monde de finir les jeux commencés en 2013. Dans ce vide vidéoludique, certains éditeurs tentent tout de même une percée, comme Square Enix qui vient de proposer Tomb Raider : Definitve Edition, le portage sur Xbox One et PS4 du reboot de la série, paru initialement sur Xbox 360 et PS3. Une version qui propose bien évidemment des graphismes améliorés, mais également la présence d’un peu de contenu supplémentaire dispo en DLC sur les autres supports.
Puisque je n’ai pas eu l’occasion de faire le jeu à l’époque, c’est avec plaisir que j’ai pu essayer cette « nouvelle » version sur Xbox One. J’ai lu ici et là que la version PS4 serait plus fluide avec du 60 images par seconde contre 30 sur XO, mais je vous avouerais que je m’en tamponne un peu tant que le jeu reste agréable à l’oeil. Aussi, je ne vais pas pouvoir vous faire un comparatif ultra pointu entre les versions old et new gen, même s’il me semble évident que les précédentes consoles n’étaient pas capables d’un tel niveau. Il semblerait qu’un travail tout particulier ait été fait au niveau de la peau des personnages, principalement celle de la belle Lara (cœur avec les doigts ma chérie), pour obtenir un résultat saisissant. En jeu, et surtout durant les cut scenes, on le remarque vraiment et on remarque à quel point la douce est de plus en plus marquée au fil de l’aventure et des gamelles qu’elle enchaîne. C’est magnifique, comme le jeu dans son ensemble à vrai dire, avec des décors et des points de vue juste saisissants. Quel pied d’escalader cette tour radio pour y poser un émetteur et pouvoir observer toute l’île sur laquelle on se trouve d’un seul coup d’oeil.
Car oui, on se retrouve sur une île, perdue au milieu de nulle part, après que miss Croft et ses compagnons de voyage se soient échoués durant un petit séjour en bateau. Manque de bol, à peine Lara parvient-elle à sortir la tête de l’eau suite au naufrage qu’elle se fait kidnapper par d’étranges types, dont on apprend par la suite qu’ils font partie d’une sorte de secte qui vénère la Reine du Soleil et s’adonne à de drôle de rituels. Sans en dire trop sur le scénario, je note simplement que celui-ci est assez convenu et pas vraiment surprenant, avec un naufrage, des étapes pour tenter de repartir de l’île, cette fameuse secte dont les actions deviennent un peu plus mystiques au fur et à mesure que l’on avance dans l’aventure. En gros, on est dans du Tomb Raider, même si la formule a pas mal changé depuis les anciens épisodes.
A vrai dire, c’est par son gameplay que ce Tomb Raider se démarque de ses aînés, s’inspirant plus de Uncharted (alors que la série Uncharted est, à mon sens, clairement inspirée des anciens Tomb Raider) que des ses aînés. Le côté plateforme/énigmes qu’on retrouvait aux origines de la saga laisse donc sa place à un peu plus de gunfights, un peu plus d’escalade. Clairement, c’est vraiment bien foutu et je ne crache pas du tout sur cette formule que j’apprécie beaucoup (d’autant plus que les combats sont vraiment sympas) mais les fans de la première heure risquent de ne pas forcément y trouver leur compte !
Quoi qu’il en soit, j’ai pris mon pied à escalader certains environnements juste grandioses, et arriver dans une toute nouvelle zone semi-ouverte dans laquelle on peut faire tout et n’importe quoi me plait beaucoup. Le gameplay est évolutif au fil et de l’aventure et Lara acquiert de nouveaux équipements lui permettant de débloquer des zones auparavant inaccessibles, comme un piolet amélioré pour l’escalade ou un arc permettant de tirer des flèches cordées pour créer des « ponts de corde ». Vraiment, c’est très bon et le fait de pouvoir revenir dans les précédentes zones va beaucoup plaire à ceux qui aiment claquer les jeux à 100%.
Tout au long des 15/20 heures nécessaires pour boucler l’aventure (le temps est variable en fonction de l’exploration que vous faites des zones), j’ai vraiment pris un pied fou. L’intelligence artificielle des ennemis est assez bonne, les personnages rencontrés plutôt attachants et surtout, j’ai adoré l’évolution de Lara au fil de l’aventure. On la découvre jeune et innocente, souffrant à chaque choc et, au fur et à mesure, la douce et vulnérable Lara se transforme en véritable Croft. Certaines scènes sont violentes et difficiles à vivre, et on ressent vraiment les difficultés qu’éprouve Lara à tuer le premier ennemi du jeu par exemple. Un très bon moment de jeu vidéo !
Clairement, Tomb Raider : Definitive Edition fait partie de ces immanquables du JV. Je ne pense pas qu’il soit nécessaire pour celles et ceux qui ont déjà joué au jeu sur 360/PS3 de repartir à l’aventure, mais les autres ne peuvent manquer cela sous aucun prétexte. Un jeu à faire, sans aucun doute !
Tomb Raider : Definitive Edition est disponible au prix de 45,66 euros frais de ports inclus.
Article initialement publié sur Chez Jo : blog jeux vidéo, cinéma, TV et high-tech
Commentaires 2