Yoshi’s Wolly World est la sortie phare de juin pour la Wii U qui n’a pas connu un mois très faste en terme de nouveautés. Pour cet épisode tout en laine, nous devrons retrouver les pelotes disséminées par le méchant de l’histoire, afin de reconstituer la petite tribu, et accessoirement botter les fesses de celui qui a osé s’attaquer aux Yoshis.
Ce nouvel opus de la franchise dédiée aux petits dinosaures de couleur de Nintendo se démarque tout d’abord par son aspect graphique très réussi et qui rend bien. C’est pour ce genre de travail graphique que l’on bénit Nintendo d’être enfin passé à la HD avec la Wii U car le rendu de la laine, dont est composé le monde de Yoshi’s Woolly World, est particulièrement fin, en partie grace à la finesse de résolution plus élevée.
En terme de gameplay, le jeu s’en sort également très bien. Si le précédent jeu majeur du genre chez Nintendo, Kirby et le Pinceau Arc-en-ciel, présentait un côté assez laborieux dans l’apprentissage du gameplay, Yoshi se prend en main très rapidement. La variété est également de mise et le level design permet de renouveler l’expérience assez fréquemment. De nouveaux éléments de gameplay apparaissent tous les deux ou trois niveaux et forcent à réfléchir un peu pour progresser – ou plutôt pour trouver tous les bonus, car les niveaux sont assez simples si on ne cherche pas les items optionnels. Le concept autour de la laine est parfaitement exploité au niveau du level design, avec des portions qu’il est possible de défaire. En fait, dès qu’un petit nœud dépasse d’une structure, ou même d’un ennemi, il est possible de le tirer avec la langue de Yoshi. Ce point est également utilisé pour certains des combats de boss, le concept a vraiment été utilisé à fond et n’est pas qu’un simple coup visuel.
Au niveau contenu, le jeu propose 48 niveaux et quelques stages cachés et il est possible de récupérer 5 Fleurs Souriantes (qui débloque le stage bonus), 5 bobines de fil (permettant de re-tricoter un Yoshi) et 20 tampons (débloquant des tampons miiverse) par niveau. Finir les niveaux avec 20 points de vie est aussi indispensable pour avoir le 100%, autant dire qu’il faut bien connaître le jeu.
Le jeu dispose, outre son aspect graphique plutôt réussi, d’une bande-son très sympa qui dégage de bonnes ondes, malgré un côté assez répétitif de certains morceaux. La coopération est également un atout non négligeable du jeu et change considérablement l’expérience. Il est possible d’avoir pas mal d’interactions avec son ami, comme le fait de l’avaler pour le propulser dans des zones inaccessibles ou encore de sauter sur sa tête pour aller plus haut. En bref, une expérience à part entière qui est à conseiller et qui apporte peut-être plus que le jeu en solo.
Reste que le jeu nous a semblé un peu court et sans vrai grand moment qui marque au fer rouge. Et ce n’est certainement pas le combat final, relativement raté, qui est bien trop simple et pas assez travaillé en soi.