#Driveclub aura pris son temps pour arriver sur la dernière-née de Sony, mais le voilà. Sa version PlayStation Plus aura mis encore plus de temps à arriver alors qu’elle devait faire partie des premiers jeux du service à la sortie de la PlayStation 4. Revenons sur le jeu en lui-même dans ce test qui va tenter de vous décrire au mieux l’expérience.
Accessible, mais …
#Driveclub se veut être un jeu assez arcade dans la conduite. Il faudra tout de même avoir un peu de doigté pour tenir la route – c’est le cas de le dire – et réussir des courses correctes pour jouer la victoire. Au-delà de ces considérations techniques, il faut avouer que les sensations de vitesse ne sont pas toujours exceptionnelles, pour un jeu qui se veut être orienté arcade plus que simulation, ça parait assez étonnant, mais passons.
Le contenu en lui-même est correct mais on ne va tout de même pas sauter au plafond. Dans le jeu de base, une cinquantaine de véhicules sont disponibles et 5 environnements proposant chacun 11 tracés sont de la partie. Pas de quoi s’enthousiasmer, encore une fois, puisque chacun de ces tracés propose des passages partagés avec les autres du même environnement. De même, pas mal de contenu semble proposé en DLC et le jeu le met presque plus en avant que le contenu de base. Le message est assez négatif en soi : « Regardez, il y a plein de contenu, mais la moitié est à payer en plus ».
Pour ne rien arranger, l’I.A. des adversaires est assez inégale. Surpuissante dans les lignes droites, elle est très mauvaise dans les virages et de multiples arrangements de gameplay tentent de masquer ces problèmes – coucou le système de points qui est déséquilibré par les exactions de l’I.A. en course.
Techniquement agréable
Graphiquement, le jeu offre de jolis détails au niveau des environnements. Tout est très agréable à l’œil et on prend plaisir à évoluer dans ces lieux de pixels. Au niveau des modèles des véhicules, le rendu reste également très convaincant, et les bruitages sont dans le ton et aident à être vraiment dedans dans les courses. Car si les sensations de vitesse ne sont pas exceptionnelles, le son des moteurs nous remet dedans.
Le mode en ligne constitue la pièce maîtresse du jeu car il permet de se frotter aux gens de la planète entière, comme toujours. Les déséquilibres du gameplay n’aident pas lorsque les joueurs en face ne sont pas fairplay – la gestion des collisions et leurs conséquences sont discutables. En bref, malgré quelques rééquilibrages, il vaut mieux avoir des amis qui la jouent à la loyale pour s’amuser.
Enfin, le concept de « clubs » qui semble être l’aspect phare dans la communication autour du jeu, se limite en fait à une mise en commun des points gagnés. Une ambition un peu faible alors qu’il y avait bien plus à faire, à notre avis.